Esclave Des Vampires

Chapitre 38.

Je reste muette devant ce texte.

Mais ça ne veut absolument rien dire !

Je le relis encore une fois, plus attentivement. Quand bien même j'essaye de me concentrer, je n'y parviens pas. Qu'est-ce que c'est barbant !

Au plus mes yeux descendent vers le bas de la feuille, au plus je me demande pourquoi elle a fait autant de mystère ? Malvina aurait juste pu laisser une note SIMPLE avec des instructions SIMPLES. Un peu le même principe qu'une note laissée sur le frigo pour dire qu'on doit acheter des carottes.

Ce serait plus facile non ?

Moi, là, je ne saisis que la moitié du truc.

Non. Je vous défend de dire que c'est parce que je suis stupide et inculte.

Si vous osez le faire, je vous jure que je râle.

...

Très bien. Puisque c'est comme ça, je ne vous parle plus.

...

Non. Pas la peine d'insister, je vous fais la gueule. C'est tout ce que vous méritez, bande de scélérats !

...

Je vous dis que ce n'est pas la peine.
...

Non, excuses pas acceptées. Vous n'êtes que des lecteurs indignes qui ne valent pas mieux qu'un cupcake à la moutarde moisi !

"Mais t'as fini avec tes gamineries !?"

Ils sont méchants avec moi.

"T'as autre chose à faire, mademoiselle-je-suis-une-gamine-capricieuse-stupide-et-immature !"

Oui... Tu as raison.

"Évidement, j'ai toujours raison !"

...

Bon, je laisse passer vos méchancetés pour cette fois, mais la prochaine fois que vous m'humiliez... Ben... Je... Je vous...

Bref !

Je quitte le bureau de Vincent et m'apprête à toquer à la porte de celui de son frère. Mais je n'ai pas le temps, le vampire ouvre brusquement la porte.

Je me ramasse le bois en plein nez et je tombe à la renverse sous la violence du choc. Je porte mes mains à mon nez et serre les dents pour me retenir de pleurer.

En revanche, je ne fais aucun effort pour retenir mes cris et mes plaintes. Maxime m'a indirectement donner un coup de poing alors c'est à son tour de souffrir. Ou plutôt, au tour de ses oreilles, VENGEANCE !

-Aïe !! Mon nez ! Mais t'es vraiment trop stupide ! La douceur, tu connais !?

Il s'agenouille à mes côtés et aussitôt je me calme (à moitié). Je regarde avec passion (et énervement) ses beaux yeux et lui, il fixe mon nez, toujours dissimulé maladroitement sous mes deux mains.

Je retire mes mains et remarque alors le liquide chaud qui les inonde.

Maxime fixe mon sang avec une avidité qui le rend aussi attirant qu'effrayant. Les yeux de mon vampire dansent alors entre mes mains et mon nez.

-Non, m'exlamais-je en lui donnant une petite tape sur le torse, n'y pense même pas !

Je me lève avec dignité et avance vers ma chambre, histoire de me laver un peu. Ce serait, ma foi, une bonne idée.

-Euh Lisa ?

-Quoi ? agressais-je Maxime en me retournant.

-Tu as oublié ça, m'annonce-t-il en agitant la feuille que je devais lui montrer.