Chapitre 29.

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Je vais me poster devant sa chambre et toque à la porte, délicatement afin de ne pas blesser l'objet.

-Vas t'en Greg, marmonne-t-elle.

-C'est pas Greg.

J'entends le bruit des draps qu'on soulève et quelques instants après, la porte s'ouvre, laissant apparaitre Iris, mal coiffée, encore en pyjama et les yeux bouffis.

Quand elle me voit, elle se frotte les yeux et n'attend pas plus avant de se jeter sur moi.

Elle me serre si fort dans ses bras que j'ai l'impression d'être dans un casse-noisette.

Je peux désormais comprendre ce que ressentent les pauvres noisettes lorsqu'elle sont sur le point d'être mangées.

De la douleur à l'état pur.

Je lance une association : ensemble, protégeons ces pauvres noisettes. Elles ne méritent pas ça.

Tous avec moi : un pour tous, tous contre les écureuils !

Quand je commence à devenir rouge suite au manque d'oxygène, Iris se décide enfin à me lâcher.

Je respire enfin !

Je devrais penser à revoir mes fréquentation. Déjà qu'elle a voulu me manger hier, aujourd'hui il s'en est fallut de peu pour qu'elle m'étrangle.

Je pourrais devenir amie avec une fée, par exemple.

-Lisa ! Je... Comment.... Tu.... J'ai cru que... J'ai cru que...

-Oui tu as cru que tu m'avais mangée, Greg me l'a dit

Iris fond en larme et les domestiques passant dans le couloir nous regardent d'un drôle d'air. Ou plutôt, ils ME regardent l'air de me reprocher le fait qu'elle pleure.

Je suis réputée comme étant le monstre de service, que voulez-vous.

-Euh Iris... Tu voudrais pas rentrer ? Je pense qu'on nous regarde là...

-Oui, réussit-elle a articuler après un reniflement sonore.

Elle rentre et s'assied directement sur son lit. Je fais de même et elle fond à nouveau en larmes.

C'est dans ces cas précis que je me sens utile. Je sors de ma poche un mouchoir (parce que oui j'ai toujours des mouchoirs dans ma poche) et je le tend à la fontaine ambulante à côté de moi.

-M-merci.

Et voilà qu'elle a le hoquet.

Je n'ai jamais été très talentueuse d'un point de vue social. Qu'on m'explique comment je devrais réagir.

-Dé-désolée de me laisser aller co-comme ça mais... Tu comprends ? J'ai eu si peur...

-Hey... Ça va j'ai survécu.

-Co-comment t'as fait ? Moi, tout ce dont je me rappelle s'est de m'être réveillée ce matin sans savoir si je t'avais mangé ou pas...

-Et bien en fait, tu as voulu me sauter à la gorge et s'est là que ma marque s'est illuminée et que tu t'es assise sagement alors je suis partie en courant.

Iris a cessé de pleurer. En fait elle a cessé de bouger, de parler et je me demande même si elle respire encore.

Au bout de quelques instants, elle ouvre la bouche.

-Lisa... Tu as quel âge ?

-Je ne sais plus. Pourquoi ?

-Pour rien...

Esclave Des VampiresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant