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« Tu vois que ça s'est bien passé. » ; Bill souffla légèrement, séchant sa nuque et ses cheveux avec le coin d'une serviette pendant que le dreadé s'étalait sur le lit.
« Ouais... heureusement. » ; répondit le plus âgé, passant ensuite le tissu contre ses épaules encore humides. « Ça m'aurait fait chier que toute ta famille me déteste. »
« Personne ne te déteste. Je savais qu'ils allaient t'adorer, tout le monde craque toujours sur toi de toute façon... »
Bill se laissa tomber à ses côtés, au bord du lit, laissant la serviette glisser sur ses genoux alors qu'il regardait le dreadé avec des yeux curieux.
« En fait, tout le monde ne craque pas, tout le monde veut me baiser et même si ça l'est pas pour toi, c'est très différent pour moi. » ; Tom fronça les sourcils, penchant la tête avec une mine contrariée.
« Personne ne va te baiser parce que tu es à moi. »
« Ah oui ? Même pas toi ? » ; Tom plissa les yeux, ceux-ci fonçant légèrement face au sourire malicieux qu'il affichait.
« Mhh, ouais... en fait, je pensais que tu pourrais le faire. »
« De quoi ? Moi ? » ; ne comprenant pas tout de suite, Bill l'interrogea du regard, et puis les joues rosies de Tom l'interpellèrent et ses yeux s'ouvrirent en grand. « Oh, moi ! Mais... maintenant ? » ; le plus jeune acquiesça lentement et quelque chose se serra dans son ventre. « T'es sûr ? »
« Oui, certain. »
Pris de cours, Bill ne sut pas tout de suite comment réagir. Même s'il l'avait longtemps voulu, il n'était pas question de le brusquer. Visiblement plus tranquille que lui à cette idée, Tom poussa délicatement la serviette avec laquelle il s'était séché, l'éjectant de ses genoux tout en lui souriant. Sa main vint ensuite se déposer contre sa joue, et Bill avança automatiquement vers lui. Leurs lèvres se trouvèrent, se caressèrent délicatement. Bill recula de quelques centimètres pour le regarder à nouveau et le dreadé faufila finalement ses doigts entre ses cheveux courts et encore humides.
« Est-ce que tu me feras confiance autant que moi ? » ; quand il y pensait, Bill ne comprenait pas comment il pouvait avoir une telle confiance en lui. Après tout, il avait fait beaucoup de conneries, couché avec un tas d'inconnus. Comment Tom pouvait-il ne pas avoir peur ? Il était évident qu'il ne voulait ni le trahir, ni lui faire du mal, mais Tom avait toutes les raisons de douter de lui et il ne le faisait pas.
« Je te fais confiance. » ; répondit-il finalement. Le sourire de Tom se perdit à nouveau contre sa bouche. Se touchant fébrilement, elles s'entrouvrirent ensuite et Bill soupira contre lui, bougeant et le poussant à se reculer pour aller se hisser contre les oreillers. Le cadet le tira au dessus de lui et Bill se glissa alors entres ses jambes. L'une de ses mains passa contre sa mâchoire et il effleura la lèvre inférieure du dreadé de son pouce, son souffle légèrement saccadé d'impatience le chatouillant. « Tu n'as pas peur ? »
Tom regarda droit dans ses yeux, cherchant, détaillant. Ses mains glissèrent le long du dos du plus âgé et il finit par secouer négativement la tête.
« Non... enfin juste un peu, mais c'est presque rien. »
« Je te ferais pas de mal. »
« Je sais. » ; Bill poussa son front contre le sien, soufflant et fermant les yeux. « Tu es plus stressé que moi... je croyais que t'en avais envie depuis le début ? »
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Feeling Good
Romance« L'opposé de la débauche, ce n'est pas la pruderie, ce n'est pas l'abstinence : c'est l'amour. » --Alphonse Karr.