chapitre 9

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Ellipse du mercredi
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Le mercredi avait été banal: jogging/pizza/télé et cela toute la journée pour Anais. Elle s'était réveillée avec le discours de Marie en tete: comme elle pouvait la détester. C'était bien plus que physique. Ce qui etait rassurant c'est qu'elle n'était pas la seule à ne pas l'apprécier: c'était simple, dans son lycée, les seuls à l'apprécier étaient sa bande de pestes. Les autres ne la calculaient pas, faisant semblant de l'apprécier ou encore la haïssaient.

Anais décida d'oublier cet épisode complètement idiot, et décida même de pas en parler à Timothé, elle ne voulait pas gâcher son après midi avec lui. Elle regarda l'heure, il etait 13:00 et elle avait encore une heure pour s'habiller avant que Timothé ne passe la chercher. Elle sortit de son lit, et alla directement à la douche. Quand elle en sortit, elle mit un jean taille haute, noir et troué, un débardeur ample blanc qu'elle rentra dans son jean et mit ses asics rose poudrées. Elle laissa ses cheveux sécher à l'air libre, pris son sac à main et ses lunettes de soleil et sortit. Elle avait de la chance Timothé venait d'arriver. Ils commencèrent à marcher ensemble en direction du centre ville et de la boutique dans laquelle Anais avait trouvé son bonheur deux jours auparavant. La vendeuse reconnu Anais, ce qui la faisait rire. Elle demanda au deux jeunes gens d'aller du côté des cabines après avoir demandé le but de leur visite.

Timothé: alors comme ça tu es allée acheter ta robe sans moi?

Anais: je plaide coupable mais c'était pour que tu aies la surprise quand tu me verras samedi après midi.

Timothé: j'aime bien le concept

Vendeuse: alors Voila j'ai fait une sélection de costume, j'ai du gris clair et foncé, du noir, du bleu marine, du bleu foncé.. Est ce qu'il y a un thème particulier?

Timothé se tourna vers Anais et attendait qu'elle réponde à sa place.

Anais: et bien c'est comme je vous ai dis mardi, c'est assez guindé...

Vendeuse: il faut que vous soyez assorti?

Timothé: je sais pas trop, il faut un détail qui rappelle sa robe un peu.. Enfin je pense nan?

Anais: oui c'est mieux. Je vais m'absenter pendant quelques minutes je reviens le plus vite possible. Je vous confie mon ami.

Vendeuse: il est entre de bonnes mains

Timothé: tu vas où?

Anais: tu sais demain soir, on a le repas avec mon père. Il faut que j'achète une tenue "convenable" et il n'a pas le même sens de convenable que nous.

Timothé: moi je dois rien prendre?

Anais: tu as une chemise et un jean noir?

Timothé: oui

Anais: ça fera l'affaire alors

Anais se dirigea vers la sortie, l'air chaud lui chatouilla le visage des qu'elle mit le pied dehors. Elle se dirigea vers la boutique la plus proche, acheta un chemisier bordeaux, et une jupe crayon grise foncée. Elle prit une paire d'escarpins noirs vernis. Elle régla et sortit rapidement. Elle se dépêchait dans la rue pour arriver à temps. C'est à ce moment précis que homme la heurta, elle se retrouva par terre. Le garçon l'aida à se relever, mais quand Anais vit son visage, ce fut le choc.

...: Anais. Tiens. Salut

Anais: Maxime, tu... Tu vas bien?

Maxime: ça va. qu'est-ce que tu fais ici?

Anais: j'ai acheté quelques trucs pour le repas avec mon père demain, celui auquel tu étais invité.

Maxime: ah.. Tu sais je suis désolée.

Anais: pour moi, c'était fini lorsque tu es parti Max... Ça me fait juste de la peine.

Maxime: tu sais... Je t'aime toujours Anais tu sors pas de ma tete.. T'es en moi, je t'ai dans la peau... C'est juste trop dur pour moi, loin de toi. Tu sais j'ai essayé mais je pouvais pas. 

Anais: Maxime arrêtes s'il te plait.

Anais voulu partir, Maxime la retint par le bras.

Maxime: Anais, pars pas.

Anais: laisse moi y aller

Maxime: non Anais, ose me dire que tu ne m'aimes plus.

Anais: je vais te le dire une dernière fois parce qu'il le faut. Ce sera la dernière fois que tu me verras après ce que je vais te dire. Ne crois pas que tout ça c'est pour te dire que je t'aime encore, alors là pas du tout, si tu t'attends à ça tu peux partir maintenant. C'est surtout pas pour t'en mettre plein la gueule parce que tu ne le mérites pas, encore moins pour dire que je ne t'apprécie plus. Si je te parle cette dernière fois c'est pour te raconter, pour te dire comment ça se passe depuis que tu es parti. Tu sais au début j'étais très triste, mais je l'ai montré à personne. J'ai eu l'impression d'être abandonnée, et puis bien sûr comme je suis une fille, je t'aimais toujours. Tu sais, j'avais pas le droit d'être comme ça, toi tu dois le savoir à force: je suis la fille que rien n'atteint, du moins j'essaye de l'être. Et puis les mois passait et je t'effaçais peu à peu de ma petite tete, des fois je ne pensais même plus à toi. Mais il arrivait toujours un moment où tu revenais à la charge et officiellement on etait toujours en couple. Et ça a duré des mois... Jusqu'il y a quelques semaines, je me suis rapprochée encore plus d'un garçon qui est vraiment bien, et dont j'étais deja tres proche et il réussi à t'evincer de mon esprit. Ne t'inquiète pas t'as toujours une  doucement et Surement. Il a une place dans mon coeur, ce garçon c'est différent de tous ceux que j'ai connu. Ce qu'il s'est passé c'est qu'il m'a fait tourner la tête, et aujourd'hui plus que jamais il compte énormément pour moi. Je te jure que je ne m'y attendais pas. Je ne veux pas te jeter mon bonheur en pleine face, mais juste te raconter, te raconter la manière dont je dois à contrecœur arrêter de penser à toi. C'est pas facile meme quand il y a quelqu'un d'autre. Mais pourtant je dois le faire pour me donner une chance d'avoir le sourire.  J'ai eu ce déclic: je me suis dis "mais reprends ta vie en main Ana". Et je le fais maintenant. Crois pas que je t'oublie mais je dois me laisser une chance de construire quelque chose de beau avec ce garçon, je dois par conséquent arreter de penser à toi. C'est pour cela que je t'ai supprimé de snap, de Facebook et c'est aussi pour ça que j'ai effacé ton numéro. Je ne t'efface pas de ma vie, ça prendrai bien trop de temps. Je ne t'oublie pas non plus car je n'en ai pas envie. Tu comptes beaucoup pour moi et encore maintenant et sache que si un jour je te recroise ou meme si tu frappes à ma porte je serai la, je te prendrai dans mes bras parce que tu m'auras manqué. Alors voilà je te souhaite beaucoup de chance, du bonheur et de la réussite, car tu le mérites maxime.

Et elle est partie, la tête haute. Elle avait réussi à tout lui dire, à lui avouer ses plus sombres pensées. Elle en était fière. Une main lui prit le bras.

Anais: je t'ai dis d'arrêter Maxime, s'il te plait laisse...

Elle vit que ce n'était pas Maxime.

...: il faut qu'on parle.

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant