chapitre 10

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Elle vit que ce n'était pas Maxime.

...: il faut qu'on parle.

Anais: qu'est-ce qui va pas Tim?

Timothé: rien, ça va. Mais viens on va au café. J'ai besoin de savoir quelques petits trucs Ana.

Ils se dirigèrent tous les deux vers le café. Une fois assis, Timothé fixa Anais.

Timothé: j'ai tout entendu, Ana. Et j'suis déçu. Tu es ma meilleure amie et tu ne m'as même pas dis que tu fréquentais quelqu'un... Tu me déçois, je pensais qu'on se racontait tout.

Anais: je suis désolée, tu ne pourrais pas comprendre de toute façon.

Timothé: pardon? Répète ce que tu as dis la?

Anais: t'es sourd ou quoi? Tu. Ne. Peux. Pas. Comprendre.

Timothé: nan s'il te plait tout le monde mais pas toi, ne me fais pas ça, j'ai vraiment pas besoin que tu me prennes la tete en ce moment. C'est qui ce garçon?

Anais: laisse tomber

Timothé: vu comme tu sais choisir tes mecs, vaux mieux pas que je sache.

Anais: mais c'est quoi ton problème? Mais t'es vraiment trop con.

Elle se leva et se dirigea vers la sortie.

Timothé: ouais c'est ça, salut.

Anais était déçue de ce qui venait de se passer. Il avait osé. Il s'était mis dans des états inimaginables alors que le garçon en question c'etait lui. Elle s'assit sur un banc, elle n'en revenait toujours pas. Elle avait l'impression qu'il était jaloux, et cela lui etait insupportable. Ça devait être une si belle journée. Anais reçu alors un texto.

De: Maxence
A: Anais
Tu as raison dans tout ce que tu as dit Anais, je te souhaite du bonheur et un garçon bien.
Je t'adore.

Anais décida de ne pas répondre. Elle prit ses affaires et décida de rentrer chez elle. Elle mit ses écouteurs et mit en route l'album d'Ed Sheeran. Ce chanteur l'apaisait tellement. Elle mit "kiss me" et marcha tranquillement dans la ville. Elle croisait des visages familiers mais ne s'arrêtait jamais. Elle avait besoin d'être seule.

POINT DE VUE DE TIMOTHÉ

Mais je suis vraiment trop con c'est pas possible. J'ai laissé partir encore une fois la seule que je veux. Je décida alors de rentrer chez moi. Sur le chemin je l'ai croisé, elle marchait sur le trottoir d'en face une mine horrible. Je l'ai visiblement blessé, mais l'imaginer avec un autre je n'y arrive pas. Faut bien l'avouer elle a jamais eut de chance par rapport aux garçons. Ça a toujours été des connards avec ce brin de femme. Je regardais mon portable et la, je vois 5 appels manqués de Marie et 17 messages de sa part. Brrrrhhh.... Mais quelle psychopathe. Il faut que je mette un terme à cette relation nocive. J'arrive plus à faire semblant et elle me tue la vie. Je ne l'aime pas, j'ai juste voulu rendre Ana jalouse. Et ça n'a visiblement pas marcher donc à quoi bon. J'irai m'excuser demain après midi je pense ou bien ce soir. Ce soir plutôt. En attendant il faut que je vois Marie.
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Le garçon se dirigea vers chez Marie, par chance il la croisa sur le chemin.

Marie: oh mon bébé tu es la! Ça fait quelques jours je te cherche, trop mignon, tu es venu me voir. Oh tu m'as trop manqué je t'aime trop!!!!!

Timothé: arrête Marie. Il faut qu'on discute tous les deux.

Marie souffla et comprit.

Marie: c'est encore de sa faute à elle?

Timothé: nan Marie c'est ma faute à moi. Je ne t'aime plus Marie. Et je ne peux plus faire semblant pour ne pas te faire de la peine: ça me fait trop mal.

Marie: c'est bien ce que je me disais. C'est elle. Je sais que t'étais avec ces derniers jours. Tu l'aimes, et je la déteste.

Timothé: c'est fini Marie on arrête de jouer. C'est fini.

Il se leva et reprit le chemin pour rentrer chez lui. Il réussit à entendre la dernière phrase de Marie: "elle va me le payer cher cette garce" mais ne releva pas. Elle ne ferait rien.

Anais quand à elle, etait rentrée. Sa maison vide lui faisait froid dans le dos. Elle décida donc d'appeler ses copines pour lui tenir compagnie mais personne n'était disponible. Elle enfila un short, une brassière et s'installa devant la télé où elle s'endormit. Elle fut réveillé par la sonnerie de son tel et vit qu'il s'agissait de Timothé. Elle décrocha.

Anais: je veux pas te parler.

Timothé: tu n'aurais pas décroché alors.

Anais: ça marche, au revoir Tim.

Timothé: allez Ana, je suis désolé pour ce qui s'est passé!

Anais: Mouais.

Timothé: quoi?

Anais: encore une fois tu te caches derrière ton téléphone, t'as même pas les couilles de venir en face, je te déteste Tim, et c'est toujours pareil avec toi. Retourne chez ta Marie a deux balles.

Et elle raccrocha. Tim quand à lui etait étonné de sa réponse. Etait elle en train de faire une crise de jalousie? Serait elle jalouse?

Il était 20:30, Anais venait de sortir de sa douche et s'était habillé comme une déprimée: legging, grosses chaussettes et pull. Quelqu'un sonna. Elle se dirigea vers la porte d'entrée et ouvrit. Il etait en face d'elle. Elle referma la porte mais il glissa son pied pour la bloquer.

Timothé: mais aller Ana, le sans couilles vient s'excuser. Et il a deux pizza, dont une reine.

Anais ouvrit la porte et resta planté devant lui.

Timothé: tu préfère la pizza à moi, ça me blesse.

Et il rigola.

Anais: je te pardonne pour cette fois.

Elle le fit entrée et le prit dans ses bras. Elle ne pouvait pas être en colère contre lui, elle l'aimait bien trop, et avait peur de cela.
Ce fut alors une soirée pizza/film, comme ils les aimaient. Timothé etait allongé sur les cuisses d'anais, et la contemplait. Il en tombait dingue, et la trouvait si parfaite.. Il s'endormit, puis ce fut au tour d'anais de dormir.

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant