chapitre 22

92 10 0
                                    

Au meme moment, Anais reçut un message:

De: Quentin ******
A:     Anais

"Salut ma belle, j'ai vraiment hâte de te revoir, voici mon emploi du temps comme je t'ai promis. J'espère que tu t'es rétablie de cette nuit, je n'arrête pas de penser à toi. Bisous ma belle."

Max lâcha le téléphone, et sortit du lit. Il se dirigea vers Anais.

Anais: quoi encore?

Max: c'est qui Quentin?

Anais: c'est personne!

Max: "ma belle", "tu t'es rétablie de cette nuit"... Me dis pas que?

Anais: écoutes laisse tomber, tu n'as rien vu..

Max: me dit pas que tu me reprends pour un con?

Anais; non je t'ai dis de laisser tomber, t'es chiant à la fin.

Max: je pars. Je peux pas supporter ça.

Anais; mais supporter quoi?

Max: de te partager, je veux pas.

Il s'approchait de la jeune femme tout en restant distant. Il lui passa une mèche qui s'était détachée de son chignon derrière l'oreille, ses yeux la regardaient tendrement, malgré une once de colère que l'on pouvait lire dans le fond de son regard.

Max: ça fait 4 ans que je suis fou de toi Anais, 4 ans que j'essaye d'atteindre le soleil mais que je me brûle les ailes lorsque tu es avec moi. Ça peut plus durer, je t'aimerai toujours mais laisse moi me calmer.

Anais semblait outrée par ces révélation. Elle sortit du séjour et alla dans la chambre: elle saisit sa valise, et la remplissait. Elle n'en pouvait plus elle devait partir, rentrer chez elle. Elle retourna dans le salon, fixa Max et le mit dehors sans rigoler.

Anais: je peux pas max, j'y arrive pas pour l'instant, et même si ça pourrait donner quelque chose de beau, je peux pas risquer de te reperdre. Sors de chez moi maintenant... C'est mieux pour toi.

Il partit; Anais rangea la maison puis se dirigea vers la gare à pied où elle prit le train.

Elle répondit au message de l'inconnu, elle voulait tirer les choses au clair. Elle lui donna sans meme connaitre son identité, un rendez vous à la gare des qu'elle serait rentrée. Elle reçut une reponse dans les cinq minutes acceptant ce compromis. Elle appela ensuite sa mère pour lui signaler son retour imminent.

Après plusieurs heures de routes elle arriva. La curiosité grandissait. Qui pouvait bien l'attendre à ce moment précis sur le quai de gare? Elle tenta de voir mais aucun visage de lui semblait familier.

Elle descendit, s'arrêta devant les marches descendant dans le hall de la gare. Elle s'arrêta en plein centre de ce dernier.

Une main se posa sur son épaule suivie d'une voix.

...: Anais...

Anais se tourna: ce qui l'attendait était en dessous de tous ses espoirs de réconciliation avec Timothé. Elle sentit les problèmes arriver. Tout le monde sauf lui. Pourtant il était de nouveau là, et tout ce qui s'était passé resurgissait avec lui. Elle qui pensait ne plus jamais le revoir après ce qui s'était passé, celui à qui elle ne voulait meme plus adressé la parole. Le monde semblait s'écrouler et la, il n'y avait personne pour lui sauver la vie, pour la sauver de son emprise. Elle resta bloquée, étourdie et éberluée à cause de ce qui se tenait devant ses yeux verts. Elle ne pu rien dire. En contrepartie du possible torrent d'insultes et de paroles blessantes qu'elle aurait pu déverser à son égard, elle décida de fermer les yeux et de tourner les talons. Après cinq mètres, elle se tourna à nouveau vers lui, comme pour regarder si tout cela n'était qu'un mauvais rêve. Mais il était toujours la, le regard vide et rempli de regrets. Il fit un pas vers elle, mais par réflexe la jeune femme recula.

...: je sais que tu m'en veux...

Anais ne dit mot. Elle arrêta de reculer tandis qu'il s'approchait dangereusement d'elle.

...: Anais.. On a jamais eu de discussion depuis ce qu'il s'est passé..

Sans doute parce que je ne veux plus en parler, pensa Anais. Elle n'arrivait juste pas à faire des phrases et émettre des sons. Son retour signifiait tellement de chose. Il avait touché sa fierté de femme, il avait touché l'impardonnable de ses mains, à vrai dire, il l'avait même saisi à pleine main.

...: je voulais pas faire ça.. J'ai jamais voulu faire de mal, jamais je n'ai voulu ce qui s'est passé, je suis un gars bien tu le sais...

La jeune femme était pétrifiée: elle qui d'habitude, semblait si téméraire. Elle l'inspecta discrètement alors qu'il s'obstinait à présenter ses excuses. Il semblait bouleversé: il était méconnaissable. Jean usé, vieux sweat, vieilles baskets, les yeux rouges et le teins pale... Il lui fit presque pitié. Elle le coupa alors qu'il s'excusait pour la dixième fois.

Anais: ....

______________________

Mais qui ça peut bien être?? Une idée?

Sinon je vous écrit pour vous dire que je serai bien moins actif jusqu'au 22, j'ai le bac...(c'est trop triste..) j'essayerai quand même de trouver du temps pour vous, je vous fais tout plein de poutous ❤️❤️❤️

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant