chapitre 24

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Anais reçu un appel, elle décrocha.

Catherine: Anais????tu es ou encore????!

Anais: euh maman.. Je suis en voiture j'étais à...

Catherine: rentre tout de suite je m'inquiète pour toi!

Anais: attend maman, depuis quand tu t'inquiète pour moi? Tu t'en tape normalement et là... Ça y est tu as décidé d'être une bonne mère?

Catherine: ne me parle pas sur ce ton Anais. Tu rentres immédiatement.

Anais: oui votre majesté.

Anais raccrocha, le taxi la déposa chez elle quelques minutes après.  Sa mère vint à elle des qu'elle franchit le seuil de la porte.

Catherine:  plus jamais tu t'adresse à moi sur ce ton, est-ce clair?

Anais: je préfère ne pas répondre, je risquerai de regretter mes paroles. Alors maintenant je vais me retirer dans mes appartements votre altesse, bonne soirée.

Catherine: ne crois pas que ça me fait plaisir d'être comme ça avec toi Anais. Bonne nuit.
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Les semaines passèrent, Anais avait repris les cours, mais ne croisait toujours pas celui qu'elle voulait voir. Il avait disparu, encore.

Elle rentra un soir un peu avant sa mere, qui était constamment sur son dos. C'était bien la première fois de sa vie que sa mere semblait si soucieuse pour elle, s'occupait autant d'elle. En effet, Catherine avait l'habitude de souvent partir en voyage, ou en conférence avec ses collègues de  boulot, et ses déplacements durait parfois jusqu'à cinq semaines. Mais depuis quelques jours, elle ne bougeait plus mis à part pour travailler la journée et rentrait à des horaires stables. Cela paraissait étrange pour Anais.  Ce soir là, elle cherchait un document qu'elle avait donné à sa mère afin qu'elle le signe, un document pour le voyage de fin d'année à Prague. Elle l'avait donné il y a deux semaines de cela mais sa mere ne lui avait toujours pas rendu. Elle chercha dans une montagne de feuilles, dans le bureau de sa maman. Elle la retrouva entre deux feuilles d'impôts.  Elle la sortit du tas et partit du bureau. Mais elle revint sur sa décision: elle repenetra dans le bureau, et fouilla un peu plus dans les papiers. Elle ne pouvait pas expliquer pourquoi, mais elle sentait que sa mere lui cachait des choses. Elle ne trouva rien d'anormal dans les papiers. Elle décida d'élargir ses recherches et s'attaqua aux tiroirs. Rien. Toujours rien. Anais commençait à s'énerver. Elle ne trouvait rien d'intéressant. Elle s'attaqua au dernier tiroirs: il était malheureusement fermé, complètement verrouillé par un code à quatre chiffres. Elle réfléchit. Elle essaya les années de naissance et de décès des membres de la famille puis les anniversaires mais rien ne marchait. Elle s'assied un instant. La jeune fille saisit sa tête entre ses mains et réfléchit. Une image venait dans sa tête: le tatouage si discret de sa mère au niveau de sa nuque: 4 chiffres qui n'avait jamais eu de sens pour Anais. La belle brune fut persuadée qu'il s'agissait du code.

Rappelle toi Ana, rappelle toi... ...0...5....1... Le dernier chiffre.. C'était quoi putain.. Allez...

Il manquait un chiffre. Machinalement elle essaya tous les chiffres du cadenas, il finit par s'ouvrir après avoir essayé le 2.

0512 oui c'est ça!!!!

Elle avait trouvé; l'adolescente hésita un long moment avant d'ouvrir le tiroir. Elle le fit après deux minutes d'hésitation.
Le tiroir était presque vide. Il y avait une photo de sa mere et elle, de son frere, quelques photo des jeunes années de sa mère, lorsqu'elle avait son âge dont une avec sa bande de copine, et une avec un jeune homme. Anais la saisit dans ses mains et l'observa: cet homme, on aurait dit Timothé, cela en était troublant presque flippant pour elle. Elle reposa la photo et saisit une enveloppe à moitié déchirée sur laquelle il y avait d'écrit "ANAIS".  Elle l'ouvrit, déplia la lettre en question et son visage se figea.  C'était une lettre anonyme, sur laquelle on pouvait clairement lire des menaces de mort.

"Ne l'approche plus, ne le touche plus, ne vois plus Timothé sinon je te fais la peau. Je suis tout ce qu'il y a de plus sérieux, je te détruirai."

Des menaces à glacer le sang. Les yeux d'Anais s'humidifièrent subitement, c'était le coup de maitre. Sa mere avait donc pris ces menaces au sérieux, c'est pour ça que son comportement avait incroyablement changé depuis son retour.. C'était la chose de trop. La porte du bureau s'ouvrit subitement,  laissant apparaître une Catherine furieuse.

À suivre...

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant