chapitre 29

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Le train s'arrêta à la gare au même moment, assez brusquement. Marie perdit l'équilibre et tomba. Par conséquent, le revolver n'était plus dans ses mains, Anais se rua dessus avant qu'elle ne le ressaisisse.  Marie se releva et se dirigea vers Anais qui pointa spontanément son arme sur elle. Les portes s'ouvrit et la police débarqua dans le wagon, pointant leur arme sur Anais.

Anais: j'suis désolée de vous le dire les gars mais je suis que la victime moi.

Marie: elle a essayé de me tuer, elle est folle..

Timothé: Marie arrête maintenant.

Agent de police 1: qui nous a appelé, ici.

Une dame aux cheveux rouge leva la main.

Agent de police 2: madame, qui est l'agresseur?

La dame aux cheveux carmins pointa Marie du doigt.  Deux agents de police la saisirent et la menottèrent.

Agent de police 1: mademoiselle, vous êtes en état d'arrestation pour mise en danger de la vie d'autrui, et pour agression.

Agent de police 3: chef il nous faudra des témoins.

Agent de police 1: je sais Etienne, recueil les témoignages de la victime, et d'un dizaine de passagers. Je la ramène au poste, et j'appelle sa famille. Jeune fille remettez l'arme à mon collègue avant que vous aussi vous ne pétiez les plombs.

Les agents de police recueillirent les témoignages de plusieurs personnes du wagon, puis d'anais et Timothé qui leur racontèrent toute l'histoire. Ils ne voulaient absolument pas porter plainte, au contraire: ils voulaient seulement que Marie soit aidée, qu'on la sorte de cette maladie mentale, et surtout que Milo puisse s'occuper de son enfant.

Timothé et Anais étaient désormais seuls sur le quai.

Timothé: et maintenant on fait quoi?

Anais: je suppose qu'on rentre non?

Timothé: non. Suis moi Anais, on va passer un peu de temps ici, je pense que nous avons des choses à nous dire....

Anais: je n'ai pas d'affaires avec moi Tim..

Timothé: ce n'est pas un soucis, on arrangera ça demain.

Ils appelèrent à nouveau un taxi, qui les déposa devant une maison, ni trop petite ni trop grande, quelque chose dégageait de cette maison, ce n'était pas qu'une simple maison. Anais ne savait toujours pas où elle se trouvait, et suivit sans dire mot Timothé, qui la fit entrée.

Timothé: bienvenue chez moi. Maman on est la.

Une grande femme blonde apparu. Elle était magnifique, souriante, et chaleureuse. C'était le portrait craché de Timothé. Un petit garçon descendit les escaliers rapidement, suivit d'une jeune fille.

Maman de Timothé: entrez les enfants on vous attendez, depuis tout à l'heure j'ai le droit à d'incessants "maman j'ai faim"! Vous avez fait bonne route?

Timothé: oui oui.

Anais restait dans l'entrée, visiblement gênée. Timothé ne parlait presque jamais de sa mère, d'ailleurs il ne parlait pas de sa famille en général. C'était une sorte d'honneur de rencontrer sa famille, et c'est sur Anais que cela tombait.

Timothe: entre Anais, je t'en prie fais pas la timide alors que tu ne l'es pas.

Anais s'avança jusqu'au pas de la porte de la cuisine.

Maman de Timothe: alors c'est toi la fameuse Anais si je comprends bien? Eh bien Timothe m'a dit qu'il me ramenait une fille mais j'étais loin de penser qu'il s'agissait de toi ma belle. Je suis sa maman, mais s'il te plaît appelle moi Karine.

Anais: bonjour Karine, alors.

Karine: tu sais que t'es la première?

Timothe: maman commence pas...

Anais: la première?

Karine: la première que je rencontre, oui.  Et dieu sait qu'il en a eut des copines, il doit sacrément tenir à toi pour te présenter à sa gentille maman. Allez à table les jeunes!

Anais s'assit en face de Timothé.  Le repas passa doucement, et la mère de Timothé était une formidable cuisinière. Sa sœur et son frère étaient quand à eux adorables. La jeune fille se sentait comme chez elle, mais bien sûr de façon plus simple.

Karine: et dites moi.. Ca fait combien de temps que vous sortez ensemble vous deux?

Timothé: maman!!

Karine: mais quoi, j'ai le droit de savoir non?

Anais: en fait, on ne sort pas vraiment ensemble.

Timothé: oui maman, on ne sort pas encore ensemble. En réalité Anais est ma meilleure amie, on est très fusionnel.

Karine: mais tu ne devais pas m'amener ta copine et m'annoncer quelque chose? Ou est elle?

Timothé: je ne suis plus avec maman.

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant