chapitre 40

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Je crois que quelqu'un vient de rentrer dans les toilettes, je vais sortir vite, parce que je dois rejoindre mes potes. Au moment où je sors des toilettes, je tombe nez à nez avec lui. Oh non.

FIN DU PDV D'ANAIS.

Anais: c'est les toilettes des filles ici, tu t'es perdu.

...: je sais. Je voulais juste te parler.

Anais: alors ça tombe pas trop bien puisque moi non.

...: s'il te plait, je viens pas te faire la cours ni rien.. Juste parler.

Anais: 2 minutes pas plus. On m'attend.

Timothé: je voulais juste te remercier, c'est grâce à toi que j'ai réussi à l'avoir...

Anais: oh, c'est rien.. Ça m'a fait plaisir, et puis tu le mérites.

Timothé: non. C'est grâce à toi.. Les 2 matières qu'on a appris ensemble, c'est grâce à elles: j'ai eu 17 coefficient 9 en économie et 15 coefficient 5 en histoire.. Les autres notes sont toutes en dessous de la moyenne.. Mille fois merci, je t'en serai jamais assez reconnaissant.

Anais: c'est rien.. Je dois y aller Tim, on m'attend.

Il la retint par le bras.

Timothé: attend.

Anais:....

Timothé: j'suis désolé.. Désolé d'être arrivé dans ta vie et de l'avoir niqué complet.

Anais: on oublie alors.

Timothé: c'est tout?

Anais: j'ai arrêté de me battre pour avoir une semblant de relation avec toi... tu veux que je dise quoi de plus?

Timothé: je vois, je sais pas.. On se voit bientot alors?

Anais: non.. Laisse moi du temps, je veux profiter, et m'éloigner un peu de toi: je peux plus supporter de te courir après...

Timothé: je vois.. Encore désolé... Je vais te laisser passer tranquillement les vacances du coups.. On se voit à la rentrée?

Anais: on se voit à la rentrée. Bonnes vacances Timothé.

Il sourit, mais son sourire cachait une immense peine. Il se sentait con, et comptait jouer au con, puisqu'il en etait un. Il ne voulait plus avoir de sentiments si ils n'étaient pas pour Anais. Il allait les réserver pour elle. Il allait être impitoyable avec la gente féminine, comme il l'avait été avant. Il prit son téléphone et envoya un sms: il avait déjà trouvé sa première cible.

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Lina: mais sérieusement vous êtes sûrs que c'est ici, c'est vraiment perdu comme endroit...

Maelle: mais oui on est passé par là la dernière fois!

Nathan et Leo échangèrent un regard assez méfiants: les deux filles avaient beaucoup beaucoup de doutes sur leur destination et le fait que la route deviennent de plus en plus étroite n'arrangeait rien. Seule Anais restait totalement calme: assise à l'avant, elle contemplait la nature avec un doux regard remplis de souvenir: les pâturages avaient toujours eut le don de l'apaiser et elle connaissait assez bien cet endroit puisque ses parents avaient une maison de vacances plus bas dans la vallée. Elle avait déjà exploré ces chemins sinueux avec son grand frère mais aussi lorsque ses grands parents voulaient partir en randonné, ils avaient tendance à prendre un pique nique et s'arrêter aux cascades qui étaient un peu plus haut dans la montagne. Elle connaissait le chemin, puisqu'elle y avait déjà été.

Anais: tu tournes à droite des que tu peux on est sur la bonne route.

Maelle: tu es sure?

Anais: oui crois moi!

En effet, 5 minutes plus tard la voiture se gara devant la maison de Vincent. La vue était surprenante, la maison était totalement isolée, le bruit n'allait donc déranger personne. Il y avait deja 5 voitures garées devant, une trentaine de personne etait attendu: ça promettait d'être une sacrée soirée.

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Anais se réveilla en sursaut: il y avait eu un énorme bruit dans la maison. Elle sortit de la chambre où elle dormait et se précipita à l'origine du bruit en question: elle entra dans une chambre et y trouva Nathan et Leo complètement défoncés, qui avaient fait tombés l'armoire à linge , et par conséquent tous les vêtements. Ils essayaient de remettre le meuble debout.

Anais: les gars, on est le matin il est 8:30, qu'est-ce que vous foutez sérieusement...

Nathan: désolés, on a mis un sacré bordel, mais on chassait les moustiques en fait...

Leo: aide nous à ranger plutôt!

Anais: débrouillez vous je venais à peine de m'endormir quand vous m'avez réveillé les gars.. à tout à l'heure je vais me recoucher.

Anais ferma la porte et sentit sa tête tourner: elle s'assit sur les marches le temps que ça lui passe. Elle entendit les deux garçons rigoler puis son oreille fut aguichée par une bride de conversation.

Leo: pourquoi tu n'as rien tenté ce soir, elle était totalement open à toute proposition...

Nathan: ouais j'sais bien mais bon...

Leo: mais bon quoi? elle te plaît pas? tu aurais pu te la faire 100fois: t'as vu comme elle te regardait? Et je parle pas de l'autre, je sais plus son prénom, l'espèce de blondasse décolorée: elle, je te garantie qu'elle voulait ton corps.

Nathan: oui j'ai remarqué mais elle ne me plait vraiment pas... elle est juste horrible, je la touche pas avec un bâton ... arrêtons d'en....

Anais descendit à ce moment là: elle en avait assez attendu... Et même si ça lui faisait du mal de l'admettre, elle s'était vraiment attachée à Nathan, et cela depuis que plus jeune, elle était tombée amoureuse de lui. Cela la blessait énormément de se dire que ce garçon ne la trouvait pas à son gout et que même si c'était le cas, il ne voulait rien de plus que coucher avec elle, ce qui en temps normal ne la dérangeait pas, mais là il s'agissait d'un garçon en qui elle avait totalement confiance. Elle se remit au lit pour se rendormir, blessée.

À suivre..

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant