chapitre 23

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Anais: arrête de t'excuser. Ce que tu as fait c'est.. Tu me dégoutes, je veux plus jamais te voir sors de ma vie, tu m'as souillé, tu m'as ôtés ma fierté. Tu m'as détruite, n'essaye plus jamais de revenir dans ma vie, tu m'entends Milo? Plus jamais.

Une rage l'avait poussé à verser le flot de parole qu'elle ne voulait pas laisser partir. Milo était revenu. 3 semaines après ce qui s'était passé, il était revenu..

Anais prit sa valise et partit d'un pas rapide, ne voulant être suivie. Elle prit le bus jusqu'à chez elle, où deux voitures inconnues était garées. Elle se dépêcha de rentrer chez elle. Aussitôt qu'elle franchit la porte, des voix venants de la cuisine se stoppèrent. Elle y entra et vit sa mère, Catherine, attablée avec un homme qui lui rappelait vaguement quelqu'un , mais impossible de savoir qui.

Catherine: ma chérie, tu es rentrée! Dis, il y a un ami à toi qui attend dans ta chambre, je l'ai fait monter dans ta chambre.

Elle salua sa mère et son ami, et elle se dirigea vers sa chambre. Elle fit tomber son sac qui se renversa sur le parquet, ses affaires étaient éparpillées dans le couloir:elle s'arrêta pour ramasser ses dernières et souffla un coup. C'est à ce moment qu'elle entendit sa mère parler à l'homme assis à la table de sa cuisine.

Catherine: tu as raison, c'est mieux pour elle et pour ton fils qu'on le lui dise rien. Elle s'en remettra difficilement..  Je ne dirai rien, compte sur moi...

Elle n'arrivait pas à entendre la voix de l'homme qui parlait doucement. Elle décida d'abandonner, elle voulait juste retrouver son lit, sa baignoire et sa chambre. Elle entra dans sa chambre, tandis qu'un homme était assis dans un de ses fauteuils.

Anais: Milo, dégage de chez moi.

Milo: Anais il faut vraiment qu'on parle.  Je ne te ferai pas de mal je te le promet..

Anais: tu as trois minutes je t'écoute.

Milo: le soir où... Voila le soir où je t'ai fait du mal... J'étais pas bien... Ma copine venait de me lâcher pour de bon, elle disait tomber amoureuse d'un autre garçon qu'elle voyait depuis trois mois j'ai déconné... J'ai flanché, j'étais mal.. Et si aujourd'hui je viens te parler de ça.. C'est parce que, j'ai pris conscience du mal que je t'ai fait.. Je voulais pas que tu me vois comme ça, ce n'est pas ma vraie nature.. Tu sais Anais, je vais devenir papa.. Celle que j'aime est enceinte. Son ex ne veut plus d'elle pour une traînée de passage, et elle est enceinte de moi... Elle porte mon enfant depuis 3 mois et demi.. Marie porte mon enfant.. Cependant.. Elle ne veut pas que je l'élève, elle dit que je suis malade Anais... Tu te rends compte.. Alors pour avoir de l'argent pour l'élever, elle veut faire pression sur son ex.. Celui pour qui elle m'a quitté.. Alors qu'il s'agit bien de mon enfant. Elle va mentir au monde entier pour que cet enfant ne m'ai pas comme pere. J'ai envi de tuer le monde entier Anais, j'ai besoin qu'on m'aide et qu'on me soigne.. C'est mon enfant...

Anais ne disait toujours rien. Elle était d'un calme effrayant.

Milo: dis quelque chose..

Anais: tu dois te faire soigner Milo.. Tu as besoin d'aide.. Tu es malade..

Milo:  je veux pas y aller tout seul, j'ai peur de ne jamais sortir de cet enfer..

Anais: je vais t'y emmener alors..

Elle prit son manteau et sortit, suivie de Milo, qui arborait une mine effrayante. Elle appela un taxi.

Anais: oui monsieur, un taxi pour le centre de désintoxication, oui vite s'il vous plaît, merci.

Elle raccrocha.

Milo: merci Anais..

Anais: je rends aux gens ce qu'on a fait pour moi.

Tout deux restèrent silencieux jusqu'à l'arrivée du taxi, puis jusqu'à l'arrivée au centre. Ils attendaient en salle d'attente, jusqu'à ce qu'on les demande au bureau des admissions. Anais laissa Milo y aller seul. Ce dernier ne sortit plus du bureau. Son cas semblait grave au point qu'il était directement admis. Avant de sortir par la porte conduisant au centre, Milo fit un sourire à Anais et articula un "merci".
Elle savait ce que c'était, si elle avait eu le droit à de l'aide et à une seconde chance, lui aussi pouvait y accéder. Elle sortit du centre, repris le taxi qui l'attendait et rentra chez elle. Elle reçu un appel entrant, c'était sa mère. Elle décrocha...

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant