chapitre 30

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Média: la maman de Timothé, Karine.

Karine: mais tu ne devais pas m'amener ta copine et m'annoncer quelque chose? Ou est elle?

Timothé: je ne suis plus avec maman.

Karine: je t'avoue que j'ai eu peur, je me suis dit " seigneur faites qu'elle ne soit pas en cloque", parce que tu sais Timou, ça aurait été problématique un peu.. Beaucoup meme, je suis trop jeune pour être grand mere!

Anais explosa de rire, elle ne pouvait plus s'arrêter. Timothé, si il avait pu, se serait sans doute glissé dans un trou à souris.

Karine: je ne veux pas savoir pourquoi vous riez, je vais chercher le dessert, Emma aide moi à débarrasser s'il te plait ma puce.

Anais: attendez je vais vous aider.

Anais se leva de table et ramena les assiettes dans la cuisine. Karine la regardait avec douceur et ne pouvait s'empêcher de sourire.

Karine: tu es vraiment une très jolie fille Anais, tu as de très beaux yeux.

Anais: merci beaucoup, c'est vraiment très gentil. Et pour les yeux, Timothé me le dit très souvent, alors qu'il a de la chance d'avoir des yeux bleus, j'ai pas grand chose à envier, ils sont communs.

Karine: ah oui? Mon fils te dit souvent que tu as de beaux yeux?

Anais: oui, il les aime vraiment beaucoup.

Karine se contenta de faire un sourire. Elle savait que son fils était éperdument amoureux de cette fille, il y a des choses qui ne trompent pas. Rien que le fait qu'elle soit avec eux ce soir le montrait. Il l'avait amener jusqu'ici, ce qui montrait bel et bien son attachement particulier pour cette demoiselle. Il en était amoureux et cela ne faisait aucun doute.

Karine: et dis moi, tu as prévu quoi pour l'année prochaine?

Anais: une licence de géographie, j'aimerai travailler dans le tourisme dès la fin de mes études.

Karine: c'est un domaine très intéressant ça!

Anais: et vous, vous travaillez dans quoi sans indiscrétion?

Karine: oh tu peux me le demander! Écoute rien de dingue, je suis ophtalmologue.

Anais: c'est brillant ce que vous faites, je n'oserai jamais travailler là dedans, j'ai bien trop peur du milieu médical.

Karine: j'étais comme toi, mais on s'y fait que veux tu, et entre nous, il vaut mieux etre ophtalmologue que gastro-entérologue, simple constatation.

Anais: vous marquez un point!

Les deux femmes se redirigerent dans le salon, pour servir le dessert, accueillit avec grand appétit. Après l'avoir fini, Timothé fit visiter la maison à Anais. Ils arrivèrent à sa chambre: une pièce dont les hauts murs étaient peints en gris clair, avec des touches de rouge un peu partout; un grand lit se trouvait au milieu de la pièce, et une petite porte menait à une belle et petite salle de bain.

Timothé: et ici bah c'est mon humble chambre, où tu dormiras le temps qu'on restera ici, avec moi bien sûr!

Anais: tu peux pas t'empêcher de dormir sans moi, c'est dingue. Mais j'accepte. Je peux emprunter ta douche avant?

Timothé: tu es ici chez toi Ana!

Anais se doucha et sortit de la salle de bain vêtue seulement d'une serviette. Elle demanda à Timothé, allongé sur le lit si il ne pouvait pas lui prêter des trucs puisqu'elle n'avait pas d'habits de rechange. Il lui donna un long maillot de foot rouge et demanda à sa petite sœur si elle n'avait pas un bas de pyjama: cette dernière n'en avait pas, ce qui obligea Anais à aller demander à Karine, qui était en train de ranger son dressing. Elle toussa lorsqu'elle fut devant la porte.

Karine: ah Anais, tu as tout ce dont tu as besoin?

Anais: oui, enfin non.. J'aimerai savoir si vous n'auriez pas un leggings noir, ou n'importe quoi qui pourrait faire un bas de pyjama....

Karine: mais bien sûr, ma pauvre louloute tu es partie sans rien?

Anais: oui c'était de la dernière minute...

Karine lui tendit un short noir de pyjama bordé de dentelle.

Anais: merci beaucoup!

Karine: je suis en congé demain, on ira faire deux trois courses pour toi! Tiens une brosse à dent et une tenue pour demain! Mais est ce que tu as des sous vêtements de rechange Anais?

Anais: non.. Mais je vais me débrouiller!

Karine: viens avec moi!

Elles descendirent jusqu'au salon, et Karine sortit un colis encore tout emballé d'une armoire,

Karine: j'ai acheté des échantillons de sous vêtements pour essayer à la maison, je ne les ai pas encore mis mais prends ce qui est à ta taille, tu pourras les garder, ils sont tout neuf arrivés aujourd'hui.

Anais était vraiment vraiment VRAIMENT très gênée. Cette Karine était comme son fils, et cela allait au delà de l'apparence. Elle était au moins aussi direct pour ne pas dire plus direct. Anais prit les sous vêtements qui étaient à sa taille et se dirigea vers la chambre de Timothé.

Elle jeta les affaires sur son lit.

Timothé: ma mere aura ma peau.

Anais: elle est adorable, on dirait toi en femme, c'est impressionnant.

Timothé: elle t'a donnée des sous vêtements aussi???

Anais: ils sont neuf Tim.

Timothé les examina un par un.

Timothé: j'avoue que je préfèrerai les voir porter... Si tu vois ce que je veux dire...

Anais: c'est mort. Allez passe moi le shorty la, j'en ai assez de me balader en serviette seulement.

Timothé: moi j'aime bien, t'es toute naturelle, ça te va bien.

Anais: tu ne sais pas de quoi tu parles Tim.

Elle s'enferma dans la salle de bain pour se changer et se brosser les dents. Quand elle sortit de la salle de bain, Timothé s'était endormi. Elle se glissa sous sa couette, et se tourna vers lui. Elle le contempla. Elle le trouvait encore plus beau qu'avant.

Apprends-moi. (1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant