Chapitre 45 ➕

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Dans la peau de Rosalie:

C'est doux ....et peu confortable, je me sent planer comme en apesanteur, cela doit être l'effet des anesthésiants. Dans le brouillard, des voix bourdonnent dans mes oreilles, je distingue l'une d'entre elle, grave, rauque, masculine et terriblement sexy.

Cette même voix gutturale, m'a donnée la force d'émerger de mon sommeille profond.
Peu à peu je réalise que je porte une fine robe d'été bleu ciel, puis la veste d'Alex qui fait quatre fois ma taille d'où son parfum enivrant et musqué qui affole mes sens.

Péniblement je parvins à ouvrir entièrement mes paupières, je sursaute sur mon siège en cuire lorsque je réalise enfin que je suis dans les airs à l'intérieur du jet privée de mon amant..... tu me surprendras toujours Alex ... pensais -je.

Un sourire sincère étire mes lèvres rose mais sèche à cause des médicaments, pas le temps de recoiffer mes cheveux ébouriffé qui tombent sur mon front, qu'un verre d'eau est tendu à la porter de mes lèvre, je déglutit puis avale d'une traite l'eau fraîche qui calme l'irritation de mon œsophage en feu.

L'imposante main d'Alexandre vient démêler mes cheveux pour les ramasser en queue de cheval avant de retirer l'élastique attaché à mon poignet....
Un homme parfait qui a le don de me comprendre avant même que je formule mon souhait, il veille sur mon bien être avant le sien, un sentiment si fort nous unies que je me penche à la recherche de sa douceur et de son toucher tel un chiot égaré qui a besoin de son maître.

Son pouce glisse sur ma joue jusqu'à la courbe de ma mâchoire, marquant au fer mon âme qui lui appartiendra à jamais, me pénétrant de son regard bleu colérique et sanguin avant de déposer un baiser réconfortant sur mon front et de caresser ma chevelure.
Il s'éloigne d'une posture impériale, droit tel un viking, portant son téléphone à l'oreille.

Une discussion qui est loin d'être courtoise vu les mots crue et abrupte qu'échange mon loup sauvage avec son interlocuteur, se derniers se fait violenter par l'humeur fracassante d'Alexandre qui lui crache son venin à travers l'appareil.

Alex: C' est un homme mort, je vais... Non .. torturer .. visiblement il parle de Dimitri et du sort qu'il lui réserve.

J'en ai assez entendu ! J'essaye de me lever, je dis bien le verbe " essayer " car j'échoue en m'affaissant sur le siège à cause de la lourdeur de mes jambes, mes lèvres entre-ouverte laisse échapper un gémissement de douleur qui attire le regard glacial et foudroyant de la bête sauvage ainsi que des têtes curieuses présente dans l'avion.

Je leur souris, dissimulant la douleur qui surgis de nulle part et au mauvais moment dans mon corps endoloris , tout en gardant le regard fixe sur mon loup qui m'observe intensément, je guette sa réaction qui me fait sourire malgré la douleur, il me tend son bras musclé où je glisse ma petite main. Puis me tire vers lui en délicatesse sans me brusquée, mes jambes suivent lourdement le rythme jusqu'a se que j'atterrisse sur ses genoux enveloppée de ses bras la où son aura m'enrobe de sa chaleur qui apaise non seulement la douleur physique mais aussi mon âme.

J'enfuis mon visage dans son cou et expire bruyamment.

Alex: Bien dormis ma belle ? ..dit il en posant ses lèvres sur ma tempe.

Moi: Un camion m'est passé dessus.. marmonnais je.

Alex: Repose toi pour le moment, une équipe médicale est sur le tarmac prête à agir dés notre atterrissage.

Moi: Ce n'est pas nécessaire.. resserrais-je mon étreinte autour de son cou.

Megane: Ca va ? Tu veux quelque chose à manger ? Je lui souris avant de hocher négativement.

L' amour d'un alpha possessif  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant