Chapitre 20 : In love

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Nous étions sain et sauf. Les briques du mur s'étaient cassées à force de recevoir des coups de hache, et on avait réussit à creuser un trou dans le mur, ainsi on s'y était faufilé.
Après cette course, on arriva au motel et eût beaucoup de difficulté à reprendre notre souffle. Les murs du motel étaient couvert de flèches de bandits. Du sang imbibait le bois des barrières que Barry et Greg avaient fixées.
Le ciel se dégradait du bleu au rose, on pouvait voir le soleil se coucher du haut du motel. C'est ce que faisait Hayley, comme tous les soirs. Elle restait là haut pendant des heures. Je la voyais en train de regarder son talkie-walkie en espérant entendre la voix de ses parents sans doute.. Quand elle nous vit arriver, elle souriait. Je monta en haut la rejoindre.
- Tu es de retour, dit-elle d'une voix plus que féminine.
- Comme toujours, lui répondit-je. Elle tenait fermement le talkie-walkie dans ses mains. Elle y avait collé des autocollants de têtes de mort enflammées.
- Matt a trouvé des autocollants dans le tiroir de la chambre 28. Je les trouvais cool alors.. Je lui sourit. C'était rare les filles qui trouvait ça "cool" et ça me plaisait. Alice m'appela. Malheureusement je ne pouvais pas rester plus longtemps à ses côtés. Et je m'en voulais. J'aimerai rester des heures avec elle, mais je devais aider les autres et m'occuper du groupe. Elle était si gentille et si douce. Je sais que ça la dérangeait que je m'en aille toujours, que je la laisse. Mais elle continuait à me sourire. Elle comprenait les choses, c'est quelqu'un de fort. Je descendus rejoindre alors Alice.
- Qu'est ce que vous avez trouvé ?
- Juste ce qu'il restait..
- Ce qui est beaucoup en fait. Regarde ça, il lui donna son sac à dos où on y avait mit tous les vivres de la pharmacie. Au fait, nous ça va au cas où ça t'intéresserais.. Elle posa le sac sur le lit, l'ouvrit et avait l'air satisfaite.
- C'est bien. Si on continue comme ça, on pourrait passer l'hiver ici.
- L'hiver ?! On se gèlera les miches ici ! Nate et sa délicatesse..
- Parce que passer l'hiver dans un camping car d'un mètre carré à huit, avec toi inclus, après ce que tu as fais à mon père, c'est vrai que ça m'enchante. C'est du suicide dehors !
- On va mourir ici ! Tout le monde rejoignit la chambre où on se trouvait.
- On remet ça ? Dit Cara d'un ton insolent.
- La ferme, Cara, s'écria Nate.
- Écoute Nate, il n'y a pas de camp ici. On est plus forts ensemble ! Je sais que tu pense que je suis de son côté mais c'est faux. Il n'y a pas de côté. Il faut qu'on se serre les coudes, dis-je.
- Et du côté de la nourriture ? De la sécurité ? Et quand cet endroit tombera ? Quelqu'un doit penser à ce genre de choses, bon sang ! Cria Nate. Et quand quinze bandits passent par dessus le mur en plein milieu de la nuit ? Alors quoi ? Tu vas juste "t'en occuper" ?
- Écoute, tout ce que je veux c'est une semaine de paix, dit Alice.
- Tu sais comment on a eu ces provisions ? Ton pote et moi, on a été chanceux et on a laissé une fille se faire dévorer là bas, il ne se rendait même pas compte qu'il était en train de gaffer.
- Quoi.. ? Dit sa mère, fâchée.
- Il y avait une fille qui n'arrêtait pas de crier dans l'allée. Ça sentait la mort. Elle nous a donné assez de temps pour ramasser tout ce qu'on pouvait dans le drugstore.
- Elle avait été mordue, elle était déjà morte.. J'essayais de rattraper les faits crus que nous offrait Nate sans arrêt. Il n'y allait pas avec des pincettes.
- Écoute on ne peut pas sauver New York City et ses habitants. Ce n'est même plus une ville. C'est remplit de rôdeurs et les gens qui y sont restés sont en train de mourir et d'errer dans les rues. C'est un véritable enfer et ça se dirige droit sur nous, dit Nate tandis que je voyais le regard d'Alice s'enflammer.
- ÇA NE SERA PAS AUSSI FACILE SUR LA ROUTE ! Je sais que tu seras capable de tuer l'un d'entre nous pour sauver ta peau ! Je sais que quelqu'un nous vole.. Vole nos provisions.. Et la liste des gens en qui je peux faire confiance se réduit de jour en jour ! Maintenant, que TOUT LE MONDE DÉGAGE !
Nous avons obéis et sommes sortit de la chambre d'Alice. On se rejoignit sur le parking.
- Elle a raison. Tout ça ne vas faire qu'empirer de jour en jour.. Dis-je.
- Peu importe, Shawn. Tu as choisis ton camp.. Tout ce que je sais c'est que quand ça arrive, c'est moi le méchant. J'aimerai bien qu'on me remercie POUR UNE FOIS, sur ses mots, Nate partit énervé et Kristen le suivit au pas de course. Seul devant la porte de Lily, j'entendis des pleurs à l'intérieur. Alors je décida d'aller lui parler.
- Je suis désolée, pleurait-elle. Je m'asseyais sur une chaise en face d'elle, tandis qu'elle était sur le lit.
- Tu n'as pas à t'excuser. Je voulais te parler à propos de ce que tu as dis.. Que des provisions avaient été volées.
- Tu sais ce qu'il se passe ? Des choses manquent et j'ai besoin de ton aide. Je me demandais si elle n'était pas parano. On a jamais entendu parlé de provisions volées.. Il y a un traitre. Parmi nous, quelqu'un qui nous ment.
- Qu'est ce qui te fait dire ça? Tu as des preuves..?
- J'ai rien.. Mais je le sais. Il manque de la nourriture, des médicaments..
- Alice.. Je vois le compte et ça suffit.
- Je garde le mien. Je suis peut être une loque là, mais je ne suis pas stupide ! Il faut qu'on attrape ce traître. Il faut mener une enquête. Mais les gens du groupe ne m'écoutent pas, ils croient que je suis parano et que je suis folle !
- Donc.. Tu veux que je mène l'enquête pour toi, c'est ça..?
- Oui. Elle se baissa et chercha quelque chose sous le lit. J'ai trouvé ça dans les poubelles. Elle me donna une lampe torche. On ne jète pas le matériel, on le répare.
- D'accord.. Je vais mener mon enquête.
Elle me remercia d'un signe de tête, je referma la porte derrière moi. Je ne savais pas si ce qu'elle disait était vrai, mais soudain Jonas s'écria.
- Un mystère ! Il avait tout écouté derrière la porte.
- Bon sang, Jonas.
- Je suis désolé. Je vous ai entendu parler.
- Oublie ce que tu viens d'entendre, je partis mais il me rattrapa.
- Je peux aider ?
- Qu'est ce que je viens de dire ?
- Tu es le plus grand détective et moi je peux être Dick Grayson ! Ton élève ! Je le regarda d'un air stupéfait. C'est Robin !
- Je sais qui c'est ! Dis-je, agacé. Bon, tu peux aider. Mais tu ne dois le dire à personne, ok ?
- Des secrets ! Il prit un air sérieux, et interpréta à la perfection Robin. Qu'est ce que je fais ? Chuchotait-il.
- Je ne sais pas.. Va voir. Fais moi savoir si tu trouves quelque chose de.. Bizarre.
- Je m'en occupe, dit il a voix basse, et il courut se prenant pour un super-héros. Je rigolais. J'avais toujours la lampe entre les mains. La vitre était brisée. C'est vrai que je vois mal quelqu'un du groupe jeté une lampe juste parce que la vitre est cassée. Cette affaire était étrange. Jonas pouvait aider. Pendant qu'il enquêtait, je monta voir Hayley. Elle semblait songeuse.
- Est ce que ça va ? Lui demandais-je.
- Je.. Je pensais.. A propos de toi..
- A propos de quoi.. ?
- Ce que tu as fais.. Auparavant.. Je pense que les gens devraient le savoir. Pas parce qu'ils le méritent ou parce que tu es quelqu'un de mauvais. C'est bien le contraire, je pense. Les gens devraient le savoir parce que tout est tellement fragile. Tu n'es pas obligé de le dire à qui que ce soit. Mais trouve quelqu'un en qui tu as confiance et essaye de lui en parler. Si tu n'en parle pas, les gens finiront par le découvrir et ils penseront que tu leur a caché, et qu'il y a alors encore plus à cacher. Certaines personnes vont peut être se mettre en colère, et t'en vouloir. Mais c'est mieux qu'ils l'apprennent par toi même qu'autrement. Ce qu'elle venait de me dire m'avait donné confiance en moi. Elle croyait en moi. Malgré mes erreurs du passé. Elle me comprenait et je voyais que ça la travaillait. C'était une erreur et elle le sait.. Elle l'avait comprit.
- Tu as raison.. Elle s'approcha de moi et m'embrassa sur la joue.
- Tu me remerciera plus tard, me chuchota-t-elle a l'oreille. Des frissons parcoururent mon corps entier. Ses lèvres étaient si douces, je n'avais pas envie qu'elle s'arrête et s'éloigne. C'est pourtant ce qu'elle a fait. Je suis sûr que je devais rougir, et c'était la honte. C'est la première fois que je me sentit comme ça. Et c'est là que j'ai compris. J'étais amoureux. Pour la première fois, j'étais amoureux d'une fille. Mais pas simplement attiré, ou charmé par elle. C'était comme si j'avais perdu la tête. Comme si je trouvais un sens à ma vie. Et qu'elle en était la raison. Elle voyais en moi tous mes bons côtés. Je n'avais pas à me cacher d'elle. Elle était tout ce dont il me restait et je savais que jamais on ne s'abandonnerai. C'est comme si j'avais eu le déclic. Je savais que ce serait pour toujours. Quoi qu'il arrive.

Broken : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant