Chapitre 12 : Safe

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Nous arrivons à la ferme. Le chemin était sablée de cailloux, tandis qu'autour il n'y avait que de la végétation. C'était très jolie. Je dois dire que cette ferme est beaucoup plus grande et plus jolie que celle des Green. Une grande maison à deux étages se tenait devant nous. Une grange était à sa droite et une petite cabane à sa gauche.
- Nous y sommes, bienvenue chez les Hill ! S'exclama Joel, avec gaieté.
A l'entrée, une pancarte d'un mètre de haut était planté dans le sol, avec l'inscription "Ferme Hill" avec un numéro de téléphone en dessous. Les barrières étaient entouré de fils barbelés, ainsi que de conduits électriques. Cet endroit était bien protégé, il fallait l'admettre. Des petites lampes d'accroche était sur chaque poteau de barrières, tous les cinq mètres. Fred nous disait que c'était pour qu'il n'y ait pas d'insecte, ainsi pour les rôdeurs également. Ces lampes atteignaient les 4000 volts grâce aux générateurs.
Tout était très bien aménagé. Un portail refermait la propriété. En plus d'être sécurisé, c'était très jolie et convivial. En observant la maison, je vis le visage d'une femme regarder par la fenêtre d'une pièce d'en bas. Elle avait des cheveux courts et roux, épais. Elle était forte, comme Joel.
- Cet endroit est magnifique. On ne dirait même pas que c'est la fin du monde, disait Hayley avec étonnement.
La femme que j'avais aperçu à la fenêtre se joignit à nous.
- J'ai cru vous voir avec de la compagnie ! Elle avait l'air vraiment contente de recevoir des personnes.
- Je vous présente notre mère.
- Je m'appelle Daniella Hill, et bienvenu à la ferme Hill !
- Voici Shawn, Hayley et Greg. Ils viennent de Philadelphie.
- Certains de nos ouvriers venaient de Philadelphie, ils étaient bien élevé !
- Ils ont d'autres amis resté aux vieux Motel, lui confia Fred.
- Oh mon Dieu, cet endroit n'est pas sécurisé. Avez vous quelqu'un qui a une expérience de survie pour mener votre groupe ? Elle prenait un air dramatique.
- Nous travaillons en groupe. Et les gens avec qui nous sommes ont tous une expérience du passé qui les a endurcis, dis-je pour la rassurer et peut être avoir nos chance de tous venir ici. Ce serait vraiment un bon plan.
- C'est une bonne chose, ce motel n'est pas un endroit sûre. Maintenant que vous êtes là, nous allons nous assurer de votre confort et de votre sécurité, tous ça avait l'air tellement.. Inattendu, et magique. C'était tellement beau qu'on eu du mal à y croire.
- Cette règle s'applique-t-elle à tous les autres également ? Demandai-je.
- Nous mourrons de faim.. Renchérit Hayley. Daniella nous montra le panier qu'elle tenait de sa main droite. Il y avait une vingtaines de petits pains.
- Ceux là sont pour vous. Je les ai fait ce matin, elle nous donna le panier. Hayley en resta bouche-bée.
- Sans vache on ne pourrait pas faire tout ça, le lait, le beurre.. En espérant qu'elle tiendra le coup.. Nous annonce Fred.
- Votre vache est malade? Qu'est ce qu.. Greg m'interrompit.
- On a un vétérinaire! Elle pourra l'examiner !
- Oh mon Dieu ! Nos prières sont exaucées ! Ria-t-elle. Allez chercher vos amis, je vais préparer le dîner. Un festin pour vos amis affamés ! Ce serait bien d'avoir des gens pour nous aider un peu. Fred, tu viens m'aider dans la cuisine ? Ils partirent tous les deux rentrer dans la maison. Hayley insista pour aller chercher les autres seules. Nous nous disputions pendant quelques minutes avant qu'elle ne gagne la bataille. Elle était si têtue.. Greg lui donna son arme. Je la regardais partir au loin, elle avait l'air confiante, et enfin heureuse.
- Greg, Shawn, pourquoi n'allez vois pas voir autour ? Une fois que vous serez installés, j'aurai besoin d'aide pour sécurisé le périmètre, dit Joël.
- Y'a t-il un problème ? Demandai-je, curieux.
- Des fois, les morts s'emmêlent dans la clôture avant de griller et de renverser un poteau. Ça m'aiderait bien si vous pouviez longer le périmètre. Tu peux en savoir plus sur notre clôture. Je vais aller remplir les générateurs avant qu'ils ne se vident. Il partit en direction de la petite cabane. Greg se précipita sur moi.
- Cet endroit est INCROYABLE ! Il y a de la nourriture ! Et cette clôture.. C'est magique ! Si on place bien nos cartes, on pourrait rester ici. Alors comment vous voulez la jouer ?
- Avant de ramener le groupe ici, on devrait vérifier si cet endroit est aussi sûre qu'ils le disent, répliquai-je, méfiant.
- Oui évidemment. Surtout pour Jonas, j'ai vue qu'il y avait une balançoire cassée. Rien de grave, mais peut être qu'il y a des choses qu'on ne voit pas encore.. Dit-il.
Nous décidons alors de nous séparer. Chacun de notre côté, nous longeons le périmètre pour vérifier qu'il n'y a rien qui cloche. Joel arriva vers moi.
- Tout vas bien ?
- Oui, ça va.
- J'ai vue au motel que vous aviez beaucoup d'armes. Vous en avez stocker beaucoup?
- Oui, si vous avez besoin de gens pour défendre la ferme, comptez sur nous.
- J'espère que ça n'arrivera jamais, mais merci.
- On est les premiers à avoir été invité à la ferme ?
- Non, nous avons déjà fait ce genre de deal, essence contre nourriture.. Mais la plupart des gens sont partis à la recherche de leurs proches.
- D'accord.. Et la barrière électrique suffit à arrêter les rôdeurs ?
- Les rôdeurs ? C'est comme ça que tu les appelles ? Riait-il, c'est cool ! Max, c'était notre contremaître, à trouvé un moyen d'électrifier avec les générateurs. Parfois on s'assoit le soir à regarder ces fils de putes se faire griller quand ils s'approchent de trop près. C'est ce qu'on a connu de plus marrant ces derniers jours.
- Et ces générateurs suffisent à alimenter toute la ferme ? Je me questionnais beaucoup, mais je trouvais ça tellement bizarre qu'on nous invite comme ça.
- On en a beaucoup, et il faut qu'on continue à échanger contre de l'essence. Mais il faut travailler tous ensemble.
- D'accord. Greg et moi allons faire le tour du périmètre.
- Très bien, la barrière arrête un mort vivant en trois ou quatre secondes, mais elle est rapidement surchargée. Je vais couper la section Ouest, et vous pourrez trouver leur point faible, mais faites attention, on ne sait jamais.
On acquiesçait et partait faire le long du périmètre. Le ciel était encore bleu, il y avait peu de nuage. Greg n'arrêtait pas de s'emballer à propos de cette ferme, je ne cessait de lui répéter qu'il fallait qu'on vérifie que tout soit clean avant de s'y installer, mais il était tellement surexcité. C'était immense. Après une quarantaine de mètres, nous repérons un rôdeur prit dans les barbelés. Il était devenu noir à cause de l'électricité qui avait dû le tuer. Mais une flèche était planté dans son crâne. Avec ma hache j'essayai de le retirer et de le pousser mais il était coincé. Greg m'aida, et le rôdeur tomba. On continua à marcher et Greg continuait ses discours et ses scénarios de notre future vie ici. Quelques mètres plus loin, un autre était mort sur la clôture et avait basculé le poteau un peu trop bas. Je le poussa à nouveau avec ma hache mais ses mains restaient accrochés au barbelés. Je lui coupa les mains, l'une après l'autre. Il tomba. Seules les mains noires brûlées restaient sur la clôture. Il empestait, décidément on ne s'habituera jamais à cette odeur. Après les scénarios de vie parfaite imaginé par Greg, il n'arrêtait pas de parler du dîner de ce soir. Ce qui me donnait encore plus faim. En continuant, un autre rôdeur était emmêlé dans les fils électriques. Il avait carrément fait tomber le poteau. Ils ont de la chance qu'aucun autre rôdeur n'est rentré. Celui ci avait presque réussit à passer de l'autre côté. Il fallait qu'on aille au delà de la clôture pour pouvoir remonter les poteaux tombés. Après les avoir relevés, une décharge surgit des conduits électriques. Les générateurs avaient été réactivés. On ne pouvait désormais plus rentrer. Je ne comprenais pas, Greg commençait à paniquer. Soudain, une flèche atterrissait dans le dos de Greg. Du sang en jaillissait. Des voix résonnait comme si elles sortaient d'une radio ou d'un talkie walkie.
"Je t'avais dis ce qui arriverait, fils de pute!" Une flèche essayait de me transpercer, je l'évita. Il fallait qu'on court jusqu'au portail. Greg n'arrivait plus à courir vite, il souffrait. Des flèches nous suivait et atterrissaient sur les poteaux en bois. Des insultes surgissaient de partout. Ils avaient l'air nombreux. Un tracteur se trouvait près des clôtures. On se cacha derrière. "On avait un marché, maintenant vous êtes foutus !"
- C'est quoi ce bordel ? Me demanda Greg en gémissant des cris de douleurs.
- Aucune idée !
Il fallait qu'on trouve une solution pour atteindre le portail sans se faire tirer dessus. Il fallait qu'on bouge en même temps que le tracteur. Je n'arrivais pas à le faire bouger, quelque chose bloquait. La roue avant était coincé par une brique. Je me dépêcha de l'enlever, une flèche frôla mon bras. Greg et moi arrivons alors à le pousser en même temps que nous marchons, la tête et les genoux baissés. Le rôdeur qu'on avait poussé tout à l'heure nous faisait barrage. Je pris ses bras et les avance vers moi. Des flèches ne cessèrent de percuter le tracteur. Quelques mètres plus loin, il y en avait un autre. Je recommençait à le prendre par les bras. Il commença à grogner. Il n'était pas mort. Je lui mettait des coups de pieds dans le crâne mais rien n'y faisait. Je tirait toujours ses bras, Greg continua à pousser le tracteur. Le corps du rôdeur se découpa alors en deux. L'image me faisait terreur, c'était horrible. Je pris le rôdeur et le balança sur la clôture où il se fit grillé. Nous continuons à déplacer le tracteur sur le côté jusqu'au portail. On avait réussit à leur échapper, on courrait aussi vite qu'on put et arrivait dans la maison en panique, tandis que les bandits nous blâmait sur un marché dont on en ignorait l'existence. Qu'est ce que c'était que ce bordel ? Qu'avait fait les frères Hill pour que ces gens veulent les tué à ce point ? De quel marché parlaient-ils..?

Broken : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant