Chapitre 28 : Unknown

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Un rôdeur surgit derrière moi. Je me retourna et sortit mon pistolet. Mais un autre apparut sur ma droite et me poussa. Mon arme glissa sous la cage. Je recula jusqu'à la porte et m'empara de la clé à molette. Je la planta dans le crâne d'un d'eux, il s'écroula à terre mais impossible de la retirer. L'autre rôdeur se jeta sur moi, j'étais sans défense. J'essaya de toutes mes forces de le pousser, il finit par tomber, je lui écrasa le crâne avec mon pied. Je repris mon souffle et ma respiration. En face de moi, dans la cage, Hayley continuait à pointer le pistolet dans ma direction, apeurée.
- C'est bon, ne t'inquiète pas, tout va bien. Elle rabaissa l'arme, déçue. Au loin, un point blanc se rapprocha d'elle. Un rôdeur était dans la cage. LES CLÉS, VITE !
Elle se jeta sur les clés accrochées au mur, et me les lança à travers les barreaux. Je les attrapa et me dépêcha d'ouvrir la cage. Le rôdeur n'était plus qu'à deux mètres d'Hayley. Je l'a prit et la cacha derrière moi, lui arracha l'arme des mains et tira sur le monstre.
- Ça ne s'est pas très bien passé, on dirait... Ajoute-t-elle, tête baissée.
- Le principal c'est qu'on aille bien.
- Qu'est ce qu'il se passe ? C'est un coup de feu que j'ai entendu ? Nora entra.
- On va bien, lui dis-je. Elle observa les cadavres laissés derrière nous.
- Vous avez quoi ? 16 ans ? Contre trois d'entre eux ?
- On s'en est occupé.
- Ouais et si vous ne l'aviez pas fait ? J'ouvris la bouche pour lui répondre, mais elle me coupa. Je vais m'assurer que le bruit n'a pas causé de problèmes. Elle partît. Pendant ce temps, Hayley et moi fouillait les environs. On avait trouvé un chalumeau, ça pourrait nous être utile.
- Je ne suis pas prête... Dit tristement Hayley.
- L'essentiel c'est qu'on soit en vie. Et on a apprit à ne pas avoir peur. Plus tu feras ce genre de choses, moins tu auras peur des rôdeurs, et plus tu sauras utilisé un pistolet. C'est la peur qui nous tueras. Elle sourit timidement et acquiesçât. Nous partions rejoindre les autres. Arrivés au train, Lukas sortit de la cabine. On a trouvé un chalumeau dans la gare, ça devrait aider pour le coupleur.
- Excellent, je vais monter avec toi et on va voir ce qu'on peut faire. Lukas et moi grimpions à nouveau l'échelle, avec le chalumeau qu'on eu du mal à monter. Quand nous étions enfin en haut, je tourna le rouage du chalumeau qui ne s'alluma pas. Seulement du gaz en sortait. Qu'est ce qu'il se passe ?
- Il y a une fuite dans le durit.
- Éteins ça, mec ! Je veux pas me cramer les sourcils ! Je l'éteint. Il vaudrait mieux boucher cette fuite avec quelque chose.
C'est à ce moment que je repensais au scotch que j'avais prit dans un des camions. J'en appliqua sur le trou, en espérant que ça tienne. Je le ralluma et du feu en jaillît. Accoudé sur le camion, je rapprocha le feu de l'attelage, une fois dessus, des centaines d'étincelles nous éclaboussèrent. Je recula mon visage et Lukas s'écarta.
- Énorme ! Regarde comment ça coupe.
- Je l'ai presque. Le camion s'avança, Lukas me prit et me jeta en arrière. À quelques secondes près, je n'étais plus qu'une crêpe. Il m'avait sauvé la vie. Merci !
- Pas de problème, mec.
- Ce truc ne tient plus qu'à un fil. Un petit coup et c'est bon. Mais il était impossible désormais d'atteindre l'attelage il était en suspend tout comme le réservoir. Je donna le chalumeau à Lukas. Tiens, je n'arrive pas à l'atteindre.
- Et donc tu penses que moi, si ?
- Non, mais je vais te suspendre par dessus le rebord.
- T'es cinglé !
Quelques minutes plus tard, Lukas jurait tout en me tenant afin que j'atteigne l'attelage. Matt était sur le train, regardant aux environs. Il cria.
- Les gars ! Des milliers de rôdeurs nous suivait depuis le début du chemin en train. Ils venaient de nous rattraper, sûrement. Il était impossible qu'on les tue tous, ils étaient bien trop nombreux.
Tout le monde s'affola. Je réussis à finir de découper l'attelage et le réservoir s'écroula par terre, sans exploser. En tombant, le réservoir cassa l'échelle. Pleins d'essence sortit du réservoir, il avait dû être percé en tombant. Tout le monde était à bord du train. Lukas paniqua. Je lâcha le chalumeau sur l'essence. Un feu jaillît et brûla tous les rôdeurs derrière nous. On courut de l'autre côté du pont.
- Il faut qu'on saute, annonçais-je à Lukas.
- Hors de question !
- Comme tu voudras, je passait au delà de la barrière et sauta. J'atterris sur le ventre, au dessus du toit du wagon. Il ne restait plus beaucoup de temps à Lukas pour sauter. Je lui cria de venir. Au bout d'un moment, il se décida et sauta. Il se raccrocha au train mais tomba de plus belle par terre. Nora courut jusqu'à lui. Elle le releva et ils couraient derrière le train, qui était pour l'instant assez lent pour qu'ils puissent nous rattraper. Les rôdeurs étaient juste derrière eux, marchant en train de brûler. Je descendis du toit pour rejoindre le wagon. Ils passèrent devant moi, je rattrapa Nora qui réussit à monter. Lukas était à la traîne et boitait. Nora commençait à pleurer et à m'insulter, quand Lukas attrapa le wagon de ses mains. On l'aida à se relever. Les rôdeurs continuaient à courir derrière nous tandis que le train allait de plus en plus vite. Hayley entre dans le wagon à son tour.
- Tu es blessé ? Me demanda-t-elle.
- Non ça va.
- Parle pour toi, ma jambe est foutue ! S'écria Lukas.
Le lendemain matin, très tôt, nous arrivions à destination. Le soleil se levait sur le magnifique pont de Boston. J'étais dans la cabine pendant que Nate se reposait. Hayley était à côté de moi, en train de dormir contre la fenêtre. Un dessin sortait de son sac à dos. Je me décida à regarder ce qu'elle avait fait. Étonné, Nate rentra au même moment. Elle avait représenté Nate avec Kristen et Jonas. Ils étaient si heureux sur son dessin. Je ne savais pas que ça la touchait autant.
- Prochain arrêt : Portland, dit Nate. J'acquiesça.
- Eh, tu t'en sortiras.
- Je serai en vie, j'imagine. Du sang dans mon cœur, au moins du sang dans mon cerveau. Soudain, des ultrasons retentirent, provenant du sac de Hayley. C'était le talkie-walkie. Je le prit et écoutait avec Nate. "Y'a quelqu'un ?" On ne répondit pas. "Je suis tellement content que tu viennes à Boston, Hayley. Tes parents sont avec moi, assure toi de me retrouver. Que Shawn le veuille ou non. Maintenant, ce dont j'ai besoin..." Le talkie walkie se coupa. Nate et moi étions sous le choc. Hayley communiquait avec un inconnu et l'avait informé de tout apparement.
- Je croyais que ce putain de truc était cassé ?! S'écria Nate.
- Moi aussi...
- Bien, on dirait que quelqu'un sait où on va.
- Qui c'est putain ?!
- Je sais pas. Mais je pense pas qu'on soit content quand on va le savoir...

Broken : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant