Chapitre 9 : Forest

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TROIS MOIS PLUS TARD...
La forêt était verte. Mais pas d'un vert sombre comme toutes les autres forêts. Un vert clair, et très vif. Les feuilles commençaient à tomber. Je présume que l'automne allait arriver. Quelques feuilles vertes se changeaient en marron ou rouge. Mais cela ne changeait pas la couleur de la forêt. Il y avait tellement de verdure, cela faisait si longtemps que je n'avais pas vue un endroit aussi beau et calme. Enfin, presque. J'avais toujours ma hache sur moi, nous étions inséparable maintenant. C'était moi qui était chargé de "faire le ménage" dans les environs. Et ça ne me déplaisait pas, parce que d'une, je m'entraînais énormément à tuer ces rôdeurs et j'étais maintenant plutôt assez doué, et de deux, je peux me balader dans un paysage comme celui ci, et de trois je peux ramener à manger à tout le monde, selon les jours. *BIM !* un coup de hache dans le visage de celui ci, et encore un dans celui là.
- Putain, qu'est ce qu'ils ont bouffés cette fois-ci ?! s'écria Greg, mon nouveau compagnon.
- On dirait que c'était un lapin, les rôdeurs nous bouffaient toute notre nourriture, c'était ça en moins pour nous.
- Et voilà encore un repas de perdu... souffla-t-il, triste. Je n'arrive pas à croire qu'on ait mangé toute la nourriture en trois mois ! On avait l'impression qu'il y en avait tellement... songeur, il me suivit au pas de course, nous devions faire demi tour.
- Tu n'aurais peut être pas dû ouvrir la porte.. ils n'auraient pas eu tant de personnes a nourrir.
- Ouais sauf que les rôdeurs nous auraient tous bouffé, honnêtement, je n'ai aucun regret.
- Nous n'avons qu'un lapin.. Ce n'est pas vraiment un repas mais.. Ça fera l'affaire. On a tous si faim..
- Sans blague.
Nous rejoignons la maison doucement, pendant que nous discutions.
- Quand j'ai accidentellement prit la ration de Cara l'autre soir, j'ai cru qu'elle allait me couper ma main.. Me confie-t-il.
- On est tous un peu tendus, juste lâche lui un peu la grappe.
- Ouais tu as raison.. Si seulement je savais combien il nous restait de nourriture.
- On s'en sortira.
- Peut être. Tu sais que certaines personne n'aiment pas la façon dont Alice gère les choses.. Il avait l'air inquiet par ce qu'il venait de me confier, alors qu'il ne devrait pas. Je sais qu'Alice est beaucoup trop dominatrice et essaye toujours de tout gérer mais à sa façon..
- Alice sait que c'est important que les adultes soient nourrit et restent sur le qui-vive. Ça veut parfois dire que quelqu'un doit sauter un repas.
- Tu crois que Nate a eu plus de chance que nous? Nate faisait, bien évidemment, la même chose que nous. Mais en mieux, comme toujours. Parfois j'ai l'impression d'être rester au lycée. Greg et moi n'étions que des loosers tandis que Nate était le mec populaire, qui réussissait tout partout.. Je me sentais mal parfois en sa compagnie, même s'il est super sympa, parce qu'en fait, je ne lui trouvais pas de défaut, et ça m'agaçait. Je choisi donc de répondre avec le plus de sobriété possible :
- J'espère.
Ouais, entre le manque de nourriture, et Nate et Alice qui se battent tout le temps, les choses commencent à s'envenimer au motel. Tu sais que Nate va se casser, s'il s'énerve et qu'il répare le camping car.. Je l'interrompt, Nate est peut être trop parfait mais justement, je le connais assez bien pour savoir qu'il ne partira pas.
- Nate ne nous abandonnera pas. C'est un mec bien.
- J'imagine qu'on verra.. Je ne peux pas lui jeter la pierre, tu as vue comment Barry lui a gueulé dessus hier soir? C'est quoi son problème? Je n'en pouvais plus de l'écouter se questionner a voix haute, il était lourd parfois.
- On dirait qu'il a un problème avec toi en particulier. Là en revanche, il m'avait touché. Si il se rend compte que Barry a un soucis avec moi, et qu'il balance ce que j'ai fais concernant Paul.. Là-bas, ils ne me feront plus confiance.. Il fallait que je fasse quelque chose avant qu'on me rejète.
Tout à coup, des corbeaux surgissent de nul part et quelques uns se posèrent dans des arbres. On se cacha derrière un rocher et Greg sortit son sniper. Mais ce n'était pas gagné, je ne voulais pas qu'on gâche nos munitions et qu'en plus on fasse du bruit.
- Crois moi, si je pensais ne pas l'avoir, je ne tirerai pas. Il appuya sur la gâchette avec une totale confiance en lui, la balle passa de peu près du corbeau mais celui ci s'envola. Une seconde après que  le bruit sourd du sniper retentit, un homme hurla à la mort. On aurait dit la voix de Nate. Nous courions jusqu'à la voix. Prit de panique, nous courions aussi vite qu'on put. On regardait partout autour de nous en même temps. Nous ne distinguions même plus la véritable forme des arbres, seulement des couleurs. Un autre cri surgit. On tourna à gauche, dans sa direction. Ce n'était pas Nate. Nous nous trouvions en face de trois hommes. Un à terre, et deux autres, plus jeunes, à côté essayant de l'aider. Celui qui était à terre avait son pied prit dans un piège à ours. Dès qu'ils nous ont vus, ils ont levés leurs bras en l'air comme si on allait les descendre.
- Non, non, s'il vous plaît, ne nous tuez pas ! On veut juste aider notre professeur, on va partir je vous en supplie, s'écria un jeune, sûrement de mon âge, les cheveux longs et noirs, un peu métisse. Une espèce de Taylor Lautner miniature. Tout à coup, Nate arriva en courant. Il avait l'air inquiet, mais toujours dans sa charismatique assurance dont je détestais.
- Shawn, vous allez bien ?! Il assista à son tour au spectacle, le professeur prit au piège saignait énormément de la cheville. Il criait, suppliait de lui retirer le piège à ours.
- Matt, ils peuvent nous aider !
- Ce sont peut être les mêmes gars qui ont pillé notre campement, on s'en ait tout juste sortit. Ils hurlaient, et allaient attiré des rôdeurs, ils paniquaient tels des gosses de quatrième.
- Hé! Tout vas bien, on ne vas pas vous faire de mal, ok? Dis-je, agacé.
- Ne les écoute pas, Lucas. Laissez nous partir !
- Fermez vos gueules putain, on va vous aidez mais fermez là ! S'écria Nate, d'un ton calme et posé, comme si il n'y avait personne agonisant. Des ombres se faufilaient lentement entre les arbres. Des rôdeurs approchaient déjà. Greg regarde de plus près le problème.
- Shawn, le piège à été trafiquée, on ne peut pas l'ouvrir. Les rôdeurs s'approchaient de plus en plus, les gamins paniquaient, Nate sortit son fusil à pompe.
- Putain, des rôdeurs ! C'est maintenant ou jamais!
- Ok, Greg, couvre les garçons. Nate couvre moi des rôdeurs. J'allais faire quelque chose que jamais auparavant je n'aurai fait. Mais il le fallait. Je pris ma hache, la souleva et coupa la jambe du professeur. Pleins de sang gicla, je n'avais même pas encore atteint l'os qu'il hurla à la mort, et je tremblais tellement fort que j'eus du mal à viser correctement la cheville. Le deuxième coup transperça l'os, le sang se répandait, il devait il y avoir des litres. Nate gueulait que je devais me dépêcher. Entre l'image d'horreur de cet homme, moi accomplissant la pire chose que je n'ai jamais faite, Nate qui criait qu'il fallait se dépêcher, les rôdeurs qui s'approchaient. Il me fallait encore assez de courage pour terminer ce que j'ai commencé, et j'étais pris de panique. Je ferma les yeux tellement fort que j'eus l'impression de les perdre. Le dernier coup arracha sa cheville, quelques tendons résistèrent mais le sang m'aveuglait. Nous n'avions plus le temps, il fallait qu'on parte maintenant. Je réussit à mettre un dernier coup, plus lent cette fois ci, tous les tendons étaient arrachés. Je ne sais pas si il survivrait a une souffrance pareille, vue le sang qu'il en dégageait. Il était tombé dans les pommes en voyant sa jambe. Les deux gosses s'approchèrent. Le mini Taylor Lautner vomit en le voyant, et le deuxième était blanc comme un cachet d'aspirine. Il s'est évanouit, Nate proposa de le porter jusqu'à la maison. On courra à présent des rôdeurs. Lautner tomba et s'était fait attraper. Il cria à l'aide, son ami voulu le secourir mais on lui attrapa le bras et l'obligea à nous suivre. Tant pis pour lui..

Broken : Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant