Chapitre 12 : Une curieuse conversation

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     Voilà un nouveau chapitre pour aujourd'hui. Je me suis dépêché de l'écrire pour que vous aillez une suite avant le concours. En espérant que ça vous plaise !

Des bisouus !

Elena

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          Mon corps complétement alanguie entre les draps me donnait l'impression d'être une baleine échouée. Impression grandement renforcée par le fait que mon corps se retrouvait dans des positions plus qu'improbables.

Malheureusement, je n'étais pas une de ses filles qui ressemblaient à des poupées lorsqu'elles dormaient. Non. Moi je prenais tout le lit et je m'étalai bien comme il fallait. En ce moment, j'étais allongé sur le dos, mes mains à l'horizontal et mes jambes surélevées. Plutôt glamour comme position.

Quoiqu'il en soit, je reprenais peu à peu conscience de mon propre corps sans toutefois me réveiller. J'étais dans un état second.

J'entendis une porte claquée avant que le matelas à côté de moi ne s'affaisse. Je voulais bouger, signaler que j'étais là mais mon corps ne voulait pas m'obéir. Avais-je déjà dit à quel point il n'était qu'un sale traître ?

La personne à côté de moi me pris ma main avant de déposer délicatement un baiser sur chaque phalange. C'était tellement doux et délicat que j'avais peur de l'avoir rêvé.

      -Maia meus es tu. Tantum meum.

Cette voix, rauque et mélodieuse... Elle me rappelait vaguement celle d'Adkins, sans toutefois qu'elle soit la même. Elle semblait légèrement plus grave, mais me touchait bien plus.

Quant aux mots qu'il avait prononcés... Je n'avais strictement rien compris. Mais ils me touchaient étrangement eux aussi. Comme si mon corps avait compris ce que mon cerveau ne comprenait pas, une chaleur insidieuse montait progressivement en moi.

Avant que j'aie le temps de me questionner d'avantage, la porte s'ouvrit violemment une nouvelle fois.

      -Qu'est-ce qu'il y a ?

      -Elle va mieux ?

      -Je ne sais pas, soupira l'homme assis à mes côtés. Elle aurait déjà dû se réveiller.

      -Que s'est-il passé exactement ?

L'homme soupira une nouvelle fois, baisa une dernière fois ma main et se leva.

      -Elle était dans l'aile ouest.

      -Dans l'aile ouest ? Répéta l'autre interloqué. Mais elle a... ?

      -Je crois, oui.

Un silence pesant s'installa dans la pièce. J'avais la désagréable impression qu'on me fixait. Que deux paires d'yeux passaient méticuleusement mon corps au crible. C'était vraiment dérangeant.

Jusqu'à ce qu'un grognement à peine distinct rompe le silence et que l'homme vint se rasseoir à mes côtés en reprenant ma main. L'autre homme semblait étrangement silencieux.

      -Mais attends... Tu veux dire que c'est... ?

Pour toute réponse, l'homme soupira de nouveau. Il avait l'air agacé ou exaspéré. Je ne sais pas trop.

      -Que comptes-tu faire ? Renchérit l'autre.

      -À propos ?

      -Les deux.

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