La Belle et la Bête

Chapitre 28 : Joyeux anniversaire

Bonjour ! Voilà un nouveau chapitre, plus long que d'habitude. Avec ma petite absence, je me suis dit que je vous devais bien ça.

Voilà ! J'espère que cette partie un peu spéciale vous permettra de mieux comprendre les mystères qui tournent autour de Maïa !

Sinon, merci à Charlene177 qui m'a montré comment mettre une photo en média, en l'occurrence, un de mes dessins.

Des bisouus !

Elena

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Aujourd'hui c'est mon anniversaire. J'attendais ce jour avec impatience. J'entendais souvent maman et papa dire que j'étais survoltée et intenable. Mais je ne comprends pas. Je suis juste heureuse moi.

Heureuse de fêter mes sept ans comme une grande, dirait tonton. J'ai hâte de le voir. Il me manque beaucoup. C'est mon tonton préféré. Même si je n'en ai qu'un. C'est mon préféré quand même.

-Ma chérie ? Tu viens m'aider à faire le gâteau ?

Je m'empresse d'aller la rejoindre, lave mes petites mains comme elle me l'a appris et prends une chaise. Je me mets à genoux dessus, juste à côté de ma maman.

-On fait un gâteau au chocolat ? Je demande.

-Tu aimerais ?

-Oui ! J'aime trop le chocolat !

Ma réponse fait sourire maman et elle se dépêche de prendre les ingrédients et de m'expliquer comment faire.

Elle est jolie ma maman. Elle a de longs cheveux marron, comme le chocolat, et des yeux marron plus foncés. Elle est grande aussi. Très grande. J'aimerai bien être aussi grande qu'elle quand je serai une adulte.

Mais maman ne semble pas vouloir que je grandisse. Elle me dit qu'être un enfant c'est mieux. Mais je comprends pas trop.

- Tu m'aides à le mettre au four Maïa ?

J'acquiesce et je prends le plat que j'amène jusqu'au four. Ensuite, c'est maman qui le met dedans. Elle a peur que je me brûle.

-Maïa ?

Je me retourne, cours vers la porte et saute dans les bras de mon papa. Je pensais qu'il ne serait pas là aujourd'hui. Qu'il avait un empêchement.

-Joyeux anniversaire ma puce.

Je lui fais un gros câlin et lui souris de toutes mes dents. Papa aime beaucoup les câlins.

-La petite souris n'est pas encore passée ?

-Non, dis-je en secouant la tête. Maman dit qu'elle passera ce soir. Tu veux que je te montre ma dent ?

-Fais donc ça ma puce, je t'attends en bas avec maman.

Je descends de ses genoux et cours dans les escaliers jusqu'à ma chambre. Je sais que j'ai pas le droit. Mais c'est trop amusant. Et puis c'est mon anniversaire.

Là, je prends la dent que j'ai enveloppée dans une serviette et m'apprête à courir dans les escaliers quand j'entends des chuchotements. Pourquoi papa et maman parlent-ils tout bas ?

-Ce soir ? Tu en es sûr ?

-Certain.

-Qu'est-ce qu'on va faire ?

-Profiter de la soirée. Il faut qu'on le fasse. Pour Maïa.

Papa et maman ne parlent plus. J'ai pas envie qu'ils sachent que j'ai écouté. Alors je descends les escaliers en courant et me plante devant le salon. Une main sur ma hanche, l'autre vers papa, je lui montre fièrement la dent que j'ai perdue dans la journée.