Chapitre 32 : Réalité ou illusion ?

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     Chose promis chose due ! Voilà le prochain chapitre. J'ai eu du mal à l'écrire. Disons que j'ai un peu de mal avec ce registre là. Vous comprendrez surement en le lisant, même si j'espère avoir été à la hauteur. 

Voilà ! Pour la prochaine partie, je ne sais pas quand je la publierai. Assez rapidement normalement. Peut-être la semaine prochaine mais rien n'est sur. 

Je voulais également vous avertir d'un changement. Avec la réécriture, j'ai choisi de mettre les chapitres contenant un autre point de vue en BIS. Je m'explique. 

Imaginons que le chapitre suivant soit du point du vue de Keylan ou d'Antonio ou peut importe. Il s'appelera Chapitre 32 Bis. Ce sont des bonus. Comme ça, ceux qui voudront continuer avec le point de vue de Maïa et uniquement le sien, pourront le faire. 

Je vous tiendrai au courant pour d'éventuels changements en haut du chapitre s'il y a besoin. Notamment pour ceux qui n'auront pas relu avec la réécriture pour que vous ne soyez pas perdus. Même s'il n'y a pas de modifications majeures, rassurez-vous !


Des bisous !

Elena



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Je n'avais pas dormi de la nuit. J'avais peur. Terriblement peur. J'entendais des voix des fois. Elles me faisaient peur elles aussi. Je n'arrivais plus à distinguer ce qui était réel de ce qui ne l'était pas.


Je clignais des yeux.

Du sang. Partout.

Sur mes habits, sur ma peau, dans mes ongles. Dans la chambre.


Je hurlais. Je me débattais. Je me cognais. Me griffais. M'arrachais les cheveux.


Je clignais à nouveau des yeux.


Il n'y avait plus rien. Rien d'autre qu'une chambre sens dessus dessous. Rien d'autre que des meubles éventrés et renversés.

Et Alfred. Il y avait Alfred aussi.


Il me parlait. Je le voyais. Je l'entendais également. Mais j'étais incapable de distinguer ce qu'il me disait. Sa voix était lointaine. Tellement lointaine.


Il avait essayé de m'approcher. Je m'étais reculée aussitôt. Je ne savais pas ce qu'il me voulait.

Plus que tout, je ne savais pas s'il était réel.


J'avais peur que ce soit de nouveau le fruit de mon imagination. J'avais peur que ce soit l'entité déguisée, comme avec cette rousse.

Cette entité était-elle réelle d'ailleurs ?


Je me balançais d'avant en arrière. Je le sentais parce que ma tête cognait contre le mur. Mais je m'en fichais. Ça me faisait du bien.


La douleur. Elle m'aidait à rester ancré à ma chambre. Même un court instant.


Parce que je savais qu'à l'instant même où je clignerais des yeux, je serais dans cette salle. Et il y aurait du sang. Du sang partout.

Il y aurait des voix aussi.

La Belle et la BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant