Chapitre 36 1ère partie : Rage et Jalousie

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Me revoilà pour un chapitre ! Désolé pour le temps d'attente mais j'étais débordé. Entre mon concours et un déménagement... Bref c'était assez compliqué pour moi d'écrire. Mais je suis en vacances et je vais pouvoir m'y remettre tranquillement. 

Concernant ce chapitre, il a été séparé en deux pour la simple et bonne raison que la deuxième partie est disons... Plus délicate pour moi. On commence à rentrer dans les grands changement et les révélations. Donc ne vous inquiétez pas de voir une Maïa survoltée, si loin de son caractère habituelle. Il y a une excellente raison à ça. J'ai laissé un petit indice (tout petit) mais ce sera bien plus développé dans les parties à venir. 


Voilà voilà ! 

Des bisouus !

Elena



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J'étais devant la porte du bureau d'Adkins, et je dois dire que j'angoissais un peu. Vicieuse, la panique était montée crescendo durant cette matinée. J'avais presqu'été soulagée en découvrant la chambre vide d'Adkins, c'était pour dire. Au fond, je crois que j'avais peur. Peur de découvrir que ce que je ressentais n'était pas réciproque. Peur que tout ceci ne soit que des illusions crées par mon subconscient. Après tout, la raison de ma présence dans ce château était particulière, ce qui aurait pu fausser n'importe lequel de mes sentiments. N'est-ce pas ?

Aller, reprends-toi Maïa.


Je pris une grande inspiration et toquai à son bureau, trois coups. J'entendis une chaise raclée le sol, de lourds pas marteler le sol, et enfin Adkins. Epuisé, il se tenait au chambranle de la porte. On ne voyait que ses grands cernes mauves, ses yeux injectés de sang et son teint affreusement blafard. Presque translucide.

Que s'était-il passé, en quelques heures seulement pour que son état change du tout au tout ? Inquiète, je tendis la main dans sa direction. Je m'attendais à beaucoup de choses, mais pas au fait qu'il recule brusquement en me dévisageant froidement. Je ramenai ma main contre mon buste, blessée avant de l'observer en retour.


     -On... On peut parler ? Osai-je demander.

     -De quoi ?


Son ton sec, presqu'hargneux me fit reculer davantage. Mais que... Qu'est-ce que j'avais pu faire ?


     -Je... Disons que je...

     -Que tu quoi ?


Une boule obstruait ma gorge, empêchant toutes paroles d'en sortir. Si avant j'étais nerveuse, angoissée, je n'avais plus de mots pour décrire l'était dans lequel j'étais. Pourtant, en l'entendant m'accuser de cette manière, sans aucune raison apparente, je sentis la colère prendre possession de chaque terminaison nerveuse de mon corps. Je bouillais.


     -Je peux savoir pourquoi tu m'en veux ?


Mon ton avait été aussi tranchant que le sien. S'il parut surpris, il n'en montra rien. Non, il se contenta de ricaner en me dévisageant froidement. Comme si je n'étais absolument rien.

La Belle et la BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant