Chapitre final : Partie 1

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Bonsoir Bonsoir ! 

Voici l'avant dernier chapitre ! J'espère qu'il vous plaira ! Pour le suivant, je vais essayer de me libérer quelques heures pour l'écrire au plus tard dans deux semaines. Surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez !

Voilà. Des bisouus ! 

Elena


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Il y a quelques semaines de ça, quand j'habitais encore avec Père, il m'arrivait de m'éclipser le soir. Souvent, j'allais dans notre minuscule jardin, m'allongeai dans l'herbe et profitai du ciel étoilé. La nuit m'avait toujours attirée.

Je la trouvai fascinante.

J'avais d'ailleurs souvent comparé la nuit à un petit cocon. C'était un climat tellement doux, tellement calme, tellement reposant comparé au jour... Tout pouvait se passer la nuit. On pouvait passer des heures à regarder les étoiles en se demandant ce qu'il s'y trouvait, on pouvait ressasser le passé ou imaginer le futur... À ce moment-là tout était possible.

L'obscurité devenait mon seul réconfort.

Je n'en avais jamais eu peur.

Jamais.


Mais là, au milieu de ces couloirs, je me sentais mal, oppressée, non désirée. L'impression que les murs se refermaient sur nous augmentait à chaque pas. Le bruit de nos talons contre le sol était étouffé, comme interdit en ces lieux.

Bam, Bam.


L'obscurité se refermait sur nous, nous étouffait progressivement.

Le sang battait à mes tempes en un rythme soutenu, ma respiration était fébrile, imprécise, saccadée.

Bam, Bam.


Je sentais la sueur froide dévalée ma nuque et descendre lentement le long de mon échine glacée. Ma bouche restait hermétiquement close, même si je n'avais qu'une envie, crier et hurler ma peur.

Bam, Bam.


Mes jambes non plus, ne voulaient pas faire demi-tour. Elles avançaient, comme mû de leur propre volonté. Pourtant, elles tremblaient. Chaque cellule de mon corps se rebellait contre dette noirceur omniprésente qui s'enroulait lentement autour de nous.

Bam, Bam.


J'avais peur. Et pourtant j'avançais. Je suivais les pas de la rouquine qui semblait aller parfaitement bien. Et je m'en voulais d'être aussi faible, d'être aussi peureuse. Mais comment faire quand même votre instinct vous mettait en garde de façon aussi violente ?

Bam, Bam.


     -Nous y sommes.


La rouquine s'arrêta et mes pieds l'imitèrent aussitôt. J'aurai dû être soulagé de ne pas aller plus loin. Oui, j'aurai dû.

Mais contre toute attente, mon corps se rebella encore plus. Des signaux d'alertes résonnèrent de toute part et je dû me retenir pour ne pas gémir de désespoir. Mes mains tremblaient, mes jambes peinaient à me tenir debout et mon cœur s'emballa dans ma poitrine. Des pensées fusèrent de toute part dans mon esprit, m'ordonnant une seule et même chose.

La Belle et la BêteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant