Une liaison impossible TOME I (Jelsa)

Chapitre 32

J'adresse un petit sourire à mon ami et il semble comprendre que je vais redevenir comme avant parce qu'il prévient nos amis qui explosent de joie. A l'arrêt de bus, je prends tout le monde dans mes bras en m'excusant et on se dirige chez nous avec Anna, bras dessus, bras dessous. Comme nos parents travaillent, je prépare le repas pour ma soeur et moi. Je place la pizza dans le four quand Anna débarque dans la cuisine avec sa joie de vivre. Elle tourne plusieurs fois sur elle-même en chantonnant et je la regarde faire, souriante avant d'apprendre que Kristoff l'a invité a passer l'après-midi avec lui.

- Et vous comptez faire quoi ?

- Je ne sais pas. Se balader ou regarder un film sûrement.

- Anna ? Tu sais ce que j'en pense, pas vrai ?

Elle arrête sa joie de vivre pour se tourner vers moi, perdant peu à peu son sourire. Elle me lance un regard indéchiffrable avant de se poster bien en face de moi, ses mains sur mes épaules.

- Oui maman, je sais ce que tu en penses mais ne t'inquiète pas, il sait très bien que je veux attendre quelques mois de plus.

- On ne sait jamais Anna, il a deux ans de plus que toi quand même.

Elle soupire en levant ses yeux au ciel avant de me rassurer qu'elle ne veut rien faire avant les huit mois prochains. J'ai l'impression que c'est moi, la plus petite des deux. Elle parait tellement sage. Je souris et sors la pizza du four. On la déguste tranquillement et on se pose devant la télé.

Quatorze heures quinze, Kristoff passe chercher Anna et je me retrouve seule à la maison. Je branche ma clé USB à la télé et ma playlist se lance. Je chante et danse, m'amusant toute seule dans le salon avant d'apercevoir la tempête qui tombe à travers la fenêtre. Mon moral retombe d'un coup et quelques secondes plus tard, on frappe à ma porte. Tiens, qui ça peut être ? Je n'attendais personne pourtant. J'éteins la télé et ouvre la porte. Jack se tient devant moi, trempé, ses cheveux blanc plaqués contre son front et le visage dur.

- Jack ? Mais qu'est-ce que tu fais là ?

- Je peux entrer ?

J'hoche la tête et me plaque contre la porte pour le laisser rentrer. Ses cheveux dégoulinent le long de son visage et j'attrape sa main pour l'emmener au premier. Je lui indique la salle de bain en lui fourrant deux serviettes dans les bras. Je n'ai pas envie qu'il attrape froid - quel ironie - et je lui dis que je l'attends dans ma chambre qui se trouve en face. Il me remercie et s'enferme dans la salle de bain tandis que je m'assois sur mon lit. Dix minutes plus tard, il débarque dans ma chambre en caleçon, s'essuyant les cheveux. Mon dieu, je sens mes joues prendre feu en fixant ses abdos et cela le fait sourire. Il exagère même en contractant son ventre, ce qui les fait ressortir encore plus et je me mords la lèvre inférieure sans le vouloir. Il éclate de rire.

- Je savais pas que mon corps te faisait tant d'effet. Tu crois que je devrais m'entraîner un peu plus ?

Je relève la tête vers lui, complètement perdue. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Il éclate à nouveau de rire et je souris, ne sachant pas trop ce qui le fait rire.

- Je crois que je vais devoir te parler à travers la porte si tu continues de me fixer tel un bon morceau de viande.

Je pousse un grognement et il se laisse tomber sur ma chaise de bureau en se tenant le ventre, mort de rire. Je ne comprends plus rien à part qu'il a les plus beaux abdos du monde. Je secoue la tête pour redescendre sur terre et je croise mes jambes sur mon lit en penchant la tête sur le coté.

- Oh mon dieu, tu ressembles à un petit chaton tout mignon comme ça.

Pour le faire craquer un peu plus, je retrousse la lèvre inférieure en gardant ma tête penché et il me regarde tendrement. Il se penche en avant, ses bras posés sur ses cuisses et il me fixe. Je redresse la tête, pas sur de savoir ce qui va suivre.

- Je pourrais me jeter sur toi pour te bouffer tellement t'étais mignonne comme ça. Tu permets que je te prenne en photo ?

Il prend son portable et je me replace comme avant pour qu'il prenne la photo. Il semble content et le pose sur mon bureau. Quand il se tourne vers moi, il affiche un visage dur et j'arrête mes conneries pour le regarder dans les yeux et lui pose LA question qui me brûle les lèvres depuis que je l'ai découvert devant ma porte.

- Pourquoi tu es là, Jack ?

- Avant de commencer, je veux que tu écoutes attentivement tout ce que je vais te dire d'accord ?

J'hoche la tête, commençant à m'inquiéter de ce qu'il va me dire. Il se lève de ma chaise et fait les cents, passant ses mains dans ses cheveux blancs avant de se jeter à l'eau.

- Avec ce qui s'est passé, j'ai été puni de sorti pendant un mois, sauf qu'aujourd'hui, mes parents m'ont envoyé passé la journée chez Mérida pour qu'elle me surveille. D'après eux, elle est digne de confiance et que je devrais lui ressembler. Bref, déjà j'étais assez en colère quand je suis arrivé chez elle. On s'est installé dans sa chambre et pendant qu'on regardait la télé, elle a commencé à me chauffer mais je l'ai repoussé. Elle a de nouveau essayé et je l'ai prévenu que j'allais partir si elle continuait mais elle a commencé à péter un câble alors on s'est pris la tête. Je sais pas comment mais on en est venu à parler de toi et c'est là qu'elle me l'a dit.

Il se stoppe dans sa phrase et plonge à nouveau ses mains dans ses cheveux en se les tirant presque. Il a l'air complètement en rogne et je murmure ma phrase, de peur qu'il s'emporte sur moi.

- C'est là qu'elle t'a dit quoi ?

- Que c'était elle. C'est elle qui nous a balancé pour la cantine.

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Hey Everybody !

Comment allez-vous en cette fin de semaine ? Bien j'espère. Deux heures de retard, je m'améliore un peu, vous avez vu ^^

Voilà le chapitre tant attendue par certaines, où on en apprend plus sur qui a balancés Jack & Elsa pour la cantine. Vous l'aviez tous devinez, bravo à vous !

A VOS COMMENTAIRES !!! Kisouilles :*