1.11. - Qui vide sa bièraubeurre, vide son coeur.

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  Joanne avait la chance de relativement bien tenir l'alcool, même si ça n'aurait pas dû être le cas à son age. Elle voyait bien que, contrairement à elle, Malfoy commençait à flancher.

  - Alors Malfoy, on regrette notre pari ? lui demanda-t-elle après leur huitième verre.

  - Non, ça va. Je...tiens très bien. Je tiens.

  - Un autre ? 

  - Envoie.

  Elle lui tendit donc son neuvième – et probablement dernier – verre. Elle but le sien tranquillement et Malfoy, lui, le reposa après une gorgée. Il s'assit sur le canapé le plus proche de loin et se passa une main dans les cheveux.

  - Tu veux que je te ramène au dortoir ? lui proposa alors Joanne.

  - O-ouais.

  Elle l'aida à se relever et le garçon passa son bras au-dessus de son épaule pour s'appuyer - c'est du moins ce qu'elle en conclut. Joanne, quant à elle, passa son bras autour de sa taille et attrapa son poignet pour mieux le soutenir. Le chemin jusqu'au dortoir, bien que plutôt court, fut assez pénible. Elle l'aida à s'assoir sur son lit puis se dirigea vers la sortie.

  - Jo...Potter, reste un peu près de moi.

  Surprise, la jeune fille fit demi-tour et prit place à côté de lui. Il la questionna sur son enfance.

  - Comment ça se fait que t'es arrivée qu'aujourd'hui?

  - J'étais à Beauxbâtons, mentit-elle.

  - Et tu ne connaissais pas Harry?

  - Non. J'ai été adoptée. (Elle marqua une pause.) Par des Moldus.

  - Oh. Et comment tu l'as pris?

  - Comment ça?

   - Si je te suis bien, tes vrais parents t'ont fait adopter, mais pas Harry. Comment tu l'as pris?

  - Ah, ça... Je suppose qu'ils avaient leurs raisons, même si je leur en ai voulu pendant un moment. Tu sais, j'ai toujours vécu dans la peau d'une né-Moldue. Enfin, d'une "sang de bourbe", si je dois reprendre vos expressions. (Elle ne put cacher son dégoût face à cette anecdote qu'Hermione lui avait racontée lors de son retour de chez Dumbledore). Enfin soit. J'ai toujours été acceptée comme telle à...là-bas. Du coup, maintenant que je connais votre avis sur le sujet, faut avouer que c'est pas la situation la plus agréable du monde. (Elle laissa échapper un rire amer.) Je ne sais même pas pourquoi je te raconte ça.

  - Tu sais que tu n'es pas une née-Moldue pourtant, pas vrai?

  - C'est comme ça que j'ai été élevée.

  Même si elle pleurait rarement, les épaules de Joanne furent secouées des sanglots qu'elle tentait de réprimer. Elle se dit que l'alcool qu'elle avait bu devait rendre les larmes plus difficiles à combattre et elle espérait n'en avoir laissé sortir que quelques unes. Contre toute attente, Malfoy passa un bras autour de son épaule et sans y réfléchir plus longtemps, elle se laissa aller et appuya sa tête contre son épaule.

  - Qu'est-ce qui te pousse à être sympa avec moi, dis?

  - Je ne vois pas pourquoi je ne le serais pas.

  - Pas de ça avec moi. Je suis la sœur d'Harry et d'après ce que j'ai pu comprendre, vous ne savez pas vous supporter.

  - T'as raison. Mais mes conflits avec Potter n'ont rien à voir avec toi, je pense. Et puis, tu as l'air mille fois moins loseuse et plus attrayante que lui.

 Et puis, tu as l'air mille fois moins loseuse et plus attrayante que lui

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  Joanne se redressa et le regarda en riant légèrement.

  - Tu me trouves attrayante?

  - J'arrive pas à croire que j'ai dit ça, moi.

  Il secoua la tête et s'autorisa même à rire. Joanne comprit tout de suite que ce n'était pas quelque chose qui devait lui arriver souvent, et cette pensée l'attendrit immédiatement.

  - Te moque pas de moi, Joanne.

  - Joanne?

  - C'est ton prénom, non?

  - Oui oui. Mais si j'ai bien compris, les prénoms sont surcôtés chez vous. 

  - Ferme-la un peu. 

  Un autre rire.

  - Pas tout de suite. Qui a gagné, Draco? Il y a quand même cinquante gallions en jeu.

  - Vu la façon dont tu me fais tourner la tête, je pense que tu vas t'enrichir un peu.

  Elle gloussa en baissant la tête, au cas où ses joues auraient la mauvaise idée de rougir. Joanne se leva en rigolant doucement.

  - J'attends mes cinquante gallions demain, lui dit-elle avant de fermer la porte derrière elle et de rentrer dans son propre dortoir. 

  Elle en avait vu assez pour son premier soir.

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Coucou ! Oui, je me sentais très inspirée pour cette petite "soirée pari/confession" improvisée, alors ce chapitre est plus long que les autres ? C'est mieux ou pire ? Dites-le moi ! Sinon, jusque là, l'histoire (les évènements, différentes mises en scène) ne font pas trop cliché ? Dites-le moi aussi, pour que je puisse améliorer cela ! J'espère que ça vous plaît ! Bonnes vacances à ceux/celles qui ont cette chance comme moi ! Et qui dit vacances dit... Encore plus de temps pour écrire ! J'espère pouvoir poster encore plus que ce que je ne poste maintenant.
Voili voilou !

Kiss kiss mes p'tits horcruxes !

- Cxlxnx13

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Chapitre révisé le 13.03.2020

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