*.*.*.*Sept ans plus tard*.*.*.*
Premièrement, je vais dire tout ce que je pense.
La jeune femme avançait le long de l'allée, et elle sentait tous les regards de l'assemblée posés sur elle. Ses cheveux -elle les avait laissés repousser- pendaient gracieusement dans son dos et sa robe blanche épousait parfaitement ses formes, sans toutefois trop en dévoiler.
Je suis gonflé à bloc, et fatigué de la manière dont les choses se passent.
Le jeune rouquin, lui, se tenait tout au bout de l'allée, et il attendait que sa merveilleuse fiancée soit enfin à ses côtés. Il la dévorait du regard, et les pensées qui lui traversaient l'esprit n'étaient pas toutes très "catholiques", comme elle l'aurait si bien dit.
Deuxièmement, ne me dit pas ce que je dois faire. C'est moi qui tient la barre ; je suis maître de mes mers.
Sur la première rangée de chaises, il y avait onze personnes. À l'extrémité de la rangée, le père du marié tenait sa femme, qui épongeait ses yeux avec un mouchoir. À leur suite : Pansy Parkinson et Trevor Ridge, avec, sur leurs genoux, un bambin âgé de trois ans. L'enfant, répondant au doux nom d'Abigaïl, avait déjà une crinière rousse impressionnante, et ses yeux étaient aussi verts que ceux de sa mère. Elle tendait les bras vers les mariés, ennuyée par la cérémonie. Ensuite, il y avait Noah, qui contemplait sa jeune sœur avec les yeux humides, lui aussi. À côté de lui, Harry et Ginny semblaient tout aussi émus. Hermione, ses doigts entrelacés à ceux de George, regardait le couple avec un grand sourire et Ron, lui, semblait se réjouir pour les mariés, mais surtout pour le buffet à volonté qui suivrait.
On m'a brisé très jeune ; on s'est emparé de mon âme pour que je suive le troupeau.
Les deux tourteaux n'avaient d'yeux que l'un pour l'autre, et l'amour présent dans leur regard annihilait toutes les peines du monde. Fred avait mis du temps à sauter le pas. Pour lui, le mariage n'était qu'une cérémonie futile, un prétexte pour faire la fête. Tant que deux personnes s'aimaient, c'était le principal, non? Joanne et lui partageaient plus ou moins le même avis sur la question. Mais avec la naissance de la petite Abigaïl, Fred s'était dit que, peut-être, former une famille ainsi unie, comme l'avaient fait ses parents, des années plus tôt, serait un joli projet.
J'ai écrit des poèmes pour les quelques personnes qui me regardaient, tremblaient pour moi, me ressentaient.
Alors, un soir, pendant que Trevor et Pansy (en merveilleux parrain et marraine qu'ils étaient) gardaient la petite Abi, Fred avait emmené sa dulcinée se balader dans les rues de Londres. Il l'avait emmenée dans un petit restaurant du quartier moldu devant lequel ils étaient passés, un jour, tandis qu'ils cherchaient un endroit où habiter. Il était très simple, la décoration n'était pas la plus moderne, mais l'endroit était chaleureux, ce qui était parfait au vu du froid qui régnait dehors.
En chantant les peines de cœur, la souffrance, je sortais mon message de mes veines. Je disais ce que mon esprit m'avait enseigné, je voyais la beauté à travers la douleur.
Devant tous les clients, juste avant l'arrivée du dessert, Fred avait quitté sa place pour s'agenouiller devant Joanne.
- Joanne Lily Tyde, Potter, peu importe, avait-il dit, ma Blondinette, la mère de ma merveilleuse fille, la femme qui illumine mes jours, me ferais-tu l'honneur de m'épouser, moi, le garçon qui, il y a bien longtemps, t'a poursuivie dans les couloirs de l'école?
Douleur, tu m'as transformé en croyant.
Joanne s'était donc mise à pleurer de joie tout en laissant Fred lui glisser la bague au doigt. Tous les clients avaient applaudis, et le chef cuisinier était venu les féliciter. Joanne avait, dès lors, considéré ce jour comme un des plus beaux de sa vie.

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Hidden Twins
Fanfiction«James et Lily Potter, ces grands et respectables sorciers, tués par Voldemort, laissant derrière eux un jeune Harry, orphelin...un ? Un enfant ? Vous êtes sûrs de ça ? Pas moi ! Le couple, parents de deux jumeaux, Harry et Joanne, sentant leur mor...