«James et Lily Potter, ces grands et respectables sorciers, tués par Voldemort, laissant derrière eux un jeune Harry, orphelin...un ? Un enfant ? Vous êtes sûrs de ça ? Pas moi !
Le couple, parents de deux jumeaux, Harry et Joanne, sentant leur mor...
La bataille avait été déclarée très vite, je n'avais rien vu venir. J'étais seule avec Tray dans le couloir : nous avions perdu Pansy et Fred. J'étais paniquée, je slalomais entre les sortilèges, entre les jets rouges, verts, blancs. J'ai Stupéfixié un Mangemort qui a essayé de nous bloquer le passage, puis nous avons continué notre course effrénée. Je sentais le moindre de mes muscles brûler, mais l'adrénaline (et surtout cette horrible peur viscérale) me poussait à continuer. Mais une silhouette, au bout du couloir, causa mon arrêt soudain, si bien que Trevor se cogna contre moi.
- Joanne, qu'est-ce que tu fous? me cria-t-il, terrorisé.
Lentement, j'ai levé le bras et j'ai pointé la fameuse silhouette du doigt. C'était tout bonnement impossible : il n'avait rien à faire ici. Rien du tout.
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- Qu'est-ce qu'il y a, bon sang?
- Là...je...mon...
Sans réfléchir plus longtemps, je me suis emparée de la main de Tray et je l'ai entraîné à ma suite. Je me devais de suivre cet individu : j'aurais reconnu cette tignasse blond foncé entre mille. Avec un sourire en coin, mon frère tourna à l'angle du mur. Il était enterré, et ce depuis des années. Pourtant, il se baladait dans les couloirs de Poudlard. Alors que nous courrions pour le rattraper, des larmes coulaient sur mes joues. Finalement, Noah s'est arrêté devant une salle de classe et y est entré. Je me suis engouffrée dans la pièce à mon tour, mais la porte s'est fermée brusquement derrière moi.
- Non! Tray! ai-je crié, apeurée.
- Jo', ne t'en fais pas, tout va bien se passer! Dis-moi ce que tu as vu...
- Mon frère...
- Harry?
- Non... Je t'expliquerai. Cache-toi!
J'ai fait volte-face : Noah me regardait, un sourire attendri sur le visage. J'ai tendu la main vers lui.
- Es-tu seulement réel...?
Il a hoché la tête.
- Presque.
Les intonations de sa voix n'avaient pas changé : c'était toujours celle dont je me souvenais, cette voix qui avait le don d'apaiser mes peurs les plus absurdes.
- Noah, je ne comprends rien... Tu es...
- Je sais. Mais j'ai appris beaucoup de choses, pendant ces quelques années.
- Du genre?
- Je vais revenir, choupette.
Choupette.
J'ai fermé les yeux un instant en entendu ce surnom, mais je les ai ouverts très vite. Il était hors de question que je laisse cette illusion s'envoler. Alors, je me suis approchée de lui, et je l'ai serré dans mes bras.
- Comment...?
- Ce sera très simple, je te le promets. Viens là, assieds-toi.
Je me suis exécutée et j'ai pris place sur le sol, face à lui. Il s'est baissé pour arriver à ma hauteur.
- Il suffit juste que tu verses un peu de ton sang là-dedans, m'expliqua-t-il en m'indiquant un récipient en cuivre. Ensuite, tu y ajouteras les ingrédients que je t'ai préparés. J'ai pu les déplacer, mais je ne suis pas là pour longtemps, et toi seule peut accomplir cette tâche.
- Et ensuite?
- Tu la renverses sur moi.
- Mais tu es déjà ici... Comment?
- Je ne suis visible qu'à ton œil ; tu comprendras plus tard. Dépêche-toi.
Trêve de discussions, je me suis levée et j'ai fouillé la pièce à la recherche d'un objet coupant. J'ai réussi à dénicher un petit couteau suisse : un élève issu du monde Moldu avait dû le perdre, peu de temps avant. Je m'en suis emparée et je me suis entaillée la paume droite. J'ai crispé le visage, fermé les yeux. J'ai serré le poing au-dessus de la coupe, et j'ai regardé le sang couler, goutte à goutte. J'ai ensuite arraché un pan de mon chemisier grâce au petit couteau, et je m'en suis fait un bandage de fortune. J'ai ensuite ajouté les quelques ingrédients. J'ai reconnu de l'aconit, mais les deux autres ingrédients m'étaient inconnus. J'ai mélangé délicatement l'étrange mixture, puis, prenant une grande inspiration, j'ai jeté le contenu du récipient sur mon frère. La première partie du liquide s'est écrasé au sol, mais la fin de la potion, elle, est restée sur les épaules de mon frère. J'ai levé les yeux vers son visage, les yeux pleins d'espoir. Cette démarche avait-elle porté ses fruits?
- Je...
Noah n'est pas allé plus loin, car il est tombé au sol. Paniquée, je me suis agenouillée près de lui et j'ai soulevé sa tête.
- Noah, réveille-toi, je t'en supplie... Je ne peux pas te perdre deux fois... Reviens...
Je pleurais au-dessus de son corps, ma main enfouie dans ses cheveux blonds. Il n'avait pas le droit...
- Hey, choupette, je suis là maintenant.
Abasourdie, je l'ai serré dans mes bras, pleurant à chaudes larmes. C'était inespéré, c'était un miracle. Mais...
- Noah, il y a une guerre... Tu n'es pas en sécurité...
- Je ferai ce que tu me diras de faire.
- Reste ici, je fermerai la porte. Si quelqu'un essaie d'entrer, cache-toi dans une armoire.
- Très bien. Maintenant retourne te battre. Quelque chose me dis que tes amis et ton rouquin ont besoin de toi.
- Mon rouquin?
- Je n'ai jamais arrêté de veiller sur toi, choupette.
Je lui ai souri et l'ai serré dans mes bras une dernière fois. Je ne voulais pas le quitter, mais je n'avais pas le choix. J'ai fermé la porte derrière moi, et j'ai trouvé Tray, caché derrière une imposante statue.
- Alors?
- Je t'explique plus tard. Il faut retrouver Fred et Pansy.
- Allons-y.
Nous avons repris notre course, et au détour d'un couloir. Nous l'avons entendu.
- Hé bien Perce! C'est bien de l'humour que je viens d'entendre?
J'ai eu le temps d'apercevoir Rockwood lever sa baguette, puis j'ai arrêté de réfléchir.
____________ Me tapez pas. Je vous aime. 🙄😂 Alooooors que pensez-vous de ce retournement de situation? Je sais, c'est un peu (beaucoup) un mindf*ck, maiiiiiis j'avais envie. Laissez-moi votre ressenti en commentaires! 😄 (Le média c'est Noah) Kiss kiss mes p'tits horcruxes!