1.5. - Comme une évidence

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  Une fois dans les couloirs, Joanne laissa Hermione la guider à travers le château, tout en remarquant que chaque mur, chaque porte, chaque angle ressemblait au précédent. Comment était-elle censée se repérer seule dans cet endroit immense ?

  - Tu as une idée de la maison dans laquelle tu vas être placée? lui demanda Hermione.

  - À vrai dire... Non... Enfin, je veux dire que... Euh.. Je n'en ai aucune idée.

  Sa question l'angoissa encore plus, si c'était possible.

  - Tu allais au lycée chez les Moldus?

  - Non, je suis restée chez mes parents pendant quatre ans une fois que j'ai eu onze ans.

  - Tu vas voir, la plupart des gens ici sont sympathiques. Pas tous, mais la plupart. 

  Si elle essayait de la rassurer, ce n'était qu'à moitié réussi.

  - Pourquoi tu es si gentille avec moi? 

  Sa question était si soudaine qu'Hermione semblait étonnée.

  - Je ne vois pas pourquoi je ne le serais pas, tu n'as rien fait de mal tu sais, répondit-elle simplement. Harry nous a parlé de toi hier et il nous a dit que Dumbledore avait parlé de toi comme de son alter ego féminin, alors...

  - Vraiment? J'avais un peu peur qu'il me déteste... Tu sais... Par rapport à nos parents... Moi j'aurais tellement aimé passer un an avec eux, et lui... Enfin, tu comprends ce que je veux dire?

  Elle avait débité tout cela avec les mains serrées dans les manches de son pull.

  - Oh... Tu sais, je pense que quand le moment sera venu, vous en parlerez tous les deux. Nous y sommes, lui indiqua la brune, pointant du doigt quelques escaliers surplombés par une immense statue d'or.

  - Waouh, donc voilà l'entrée du bureau du Professeur Dumbledore, dit-elle, le souffle coupé.

  Puisque qu'ils avaient transplané directement dans son bureau, un peu plus tôt, Joanne n'avait pas eu l'occasion de voir son imposante entrée.

  - C'est bien ici, oui.

  Le Professeur Dumbledore, ses lunettes en demi-lunes toujours posées sur son long nez, posa une main sur son épaule. Joanne ne l'avait même pas entendu arriver. Il la précéda dans l'escalier et Hermione choisit de la laisser y aller seule. Une fois dans le bureau de Dumbledore pour la deuxième fois ce jour-là, elle s'autorisa à parler.

- Je voulais vous poser une question Professeur.

- Hm ?

- Est-ce que vous savez à l'avance dans quelle maison je vais aller ? Ou du moins, est-ce que vous avez une idée ?

- Ça, Joanne, seul le Choixpeau te le dira. Approche, je l'ai déjà préparé.

Avant qu'elle n'ait pu répondre, on frappa des coups rapides et répétés à la portes. Une fois autorisé à entrer, Harry se précipita à l'intérieur.

  - Ah... Vous... Êtes encore... Là... dit-il, tout en reprenant sa respiration.

  - Qu'est-ce que tu fais ici, Harry ? 

  - Je voulais... Assister à... La répartition de Joanne...

  - Et bien, je suppose que tu n'y vois pas d'inconvénient? demanda Dumbledore à l'intéressée.

  Elle secoua la tête, presque soulagée de ne pas être seule pour ce moment qui semblait important dans la vie d'un élève.

  - Bien, ne perdons pas de temps. Il est déjà tard. Tu peux t'asseoir ici Joanne, dit Dumbledore en lui montrant une chaise.

  Elle s'avança vers la chaise et s'y assit plutôt inconfortablement. Ses mains agrippèrent le rebord tandis que Dumbledore posa un vieux chapeau tout usé sur sa tête. Elle sursauta légèrement lorsque le chapeau se mit à parler.

  - Mmmmm Joanne, ça fait si longtemps que j'attendais ta venue... Ouh la... Comme je m'en étais douté, ce n'est pas facile du tout. Il y a de l'intelligence et de la logique... Serdaigle ? Non, je ne suis pas certain. De la loyauté et de la volonté, mais non, tu n'appartiens pas à Poufsouffle. Et pas à Gryffondor non plus.

  Dès que le Choixpeau eut terminé de prononcer ces mots, elle sentit son cœur s'emballer. Les seules personnes qu'elle connaissait un peu étaient à Gryffondor. Elle était terrorisée à  l'idée de se retrouver seule. Le Choixpeau continua son discours.

  - J'hésite. Serdaigle ou Serpentard...difficile à dire. Je sens beaucoup d'intelligence mais... Il y a aussi de la ruse, tel un renard... Ou tel un serpent. Je sens déjà que tu t'accompliras le mieux là où je t'envoie.

Oh. Non. S'il vous plaît.

  - Ce sera...

S'il vous plaît, non!

  - Serpentard!

___________Voilà voilà ! J'espère que ce n'était pas trop

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Voilà voilà ! J'espère que ce n'était pas trop... Prévisible ? ;)

-Cxlxnx13

Chapitre révisé le 11.03.2020

J'aimerais revenir 3/4 ans en arrière et dire au moi de 13/14 ans que SI, SERPENTARD C'ÉTAIT EXTRÈMEMENT PRÉVISIBLE.  

Hidden TwinsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant