Rongé par le vice,
Je glisse
Vers l'Enfer tentant,
Enfant.
Toi, tu me regardes,
Mon guide.
Je me perds, tu tardes,
Moi, vide.
Et mon cœur ne peut s'ébranler.
Et mon cœur ne fait que trembler.
Et mon sang ne peut te le dire.
Et mon sang ne fait que bouillir.
Je veux avancer, je recule.
Tu m'attends, je ne peux venir.
J'espère ta main, tu recules.
Et je ne vois plus d'avenir.
Je t'aime, je te veux, j'ai peur, je te fuis.
Peut-être que tu m'aimes, mais tu t'ennuies.
Je me vois penser ce que je ne fais pas.
Tu me regardes et crois que je ne t'aime pas.
Je t'aime, je me hais, ma haine, je le sais,
Glace mon cœur et me retient de t'aimer.
Comme toi je m'attends, comme toi je ne sais
Si un jour, sans ton aide, je saurai aimer.
Car vois-tu je n'ai pas connu cette adresse
Qui remplit chacun de nos gestes de tendresse.
Apprends-moi à n'être plus ce doux maladroit
Qui ne saura jamais faire le premier pas.
Moi qui ne sais rien, j'ai soif d'apprendre,
Pour qu'on n'ait jamais plus à souffrir de m'attendre.
Sinon par pitié, guide l'aveugle en amour,
Pour qu'il n'ait plus peur, de nuit comme de jour.
Tu m'abandonnes,
Je le sens ;
Je t'abandonne...
Mais je mens...
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Aubes et crépuscules 1/4
PoetryToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan