Le soleil coloré traversant les vitraux
Se pose avec chaleur
Sur des milliers de fleurs
Autour de tous ces corps figés pour la photo.
La mariée dans mes bras est d'un blanc aveuglant ;
Seule une rose rouge
Qu'aucun souffle ne bouge
Fleurit à sa poitrine, glacée pour ce moment.
Mon cœur bat à tout rompre et ne sent plus le sien,
Son regard me transperce ;
Les larmes qu'elle verse
Achèvent de sécher en approchant son sein.
La déflagration a imposé silence
A la foule assemblée
Pour rire et pour nocer :
C'est la dernière étreinte ; il n'y aura pas de danse.
VOUS LISEZ
Aubes et crépuscules 1/4
PoetryToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan