Cette mort qui bourdonne et plombe l'atmosphère
Sur ce chaos de corps qui recouvre la terre
Et cette peau partout crevée de mille vers
Et malgré les brasiers, ici règne l'hiver.
Menaçant toute vie c'est la faux suspendue
Et l'horizon chagrin qui arrête la vue ;
C'est le noir qui avale et la peur qui réduit
Et le silence horrible qui tranche la nuit.
Et la Mort laborieuse allait à travers champs,
Le rictus résigné, la faux étincelant,
Moissonner ses sujets à grands coups appliqués,
Ignorant la supplique à force de métier.
L'hypotypose étale en images brutales,
Quand l'allégorie peint en symbole idéal
Ce qu'incarne hardie la personnification :
Peu de mots, trop d'images pour tant d'émotions.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan