Un secret dans les cœurs les alourdit
Lorsque le ciel sous nos yeux se réduit
Et qu'une gangue sulfureuse enclot
Dans ses mains nécrophages les dévots.
L'air d'abord inexistence subtile
S'épaissit, nous étouffe et subtilise
La vie, qui nous mobilise et enlise
Nos âmes, dans une attente fébrile.
Inattendues, des flèches partout s'abattent
Soudain sur nos silhouettes qui s'ébattent
Et chacun, apeuré et acculé
Se cache dans les recoins pour prier.
Et le monde vicié par nous autre,
Que nous avons libéré des apôtres,
Se noie alors dans une pluie de mort
Qui détruit tout afin de naître encore.
Et la terre béante,
A l'aube du nouveau jour,
Attend languissante,
Les fruits de cet amour.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan