L'Orage de la Passion

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Un secret dans les cœurs les alourdit

Lorsque le ciel sous nos yeux se réduit

Et qu'une gangue sulfureuse enclot

Dans ses mains nécrophages les dévots.


L'air d'abord inexistence subtile

S'épaissit, nous étouffe et subtilise

La vie, qui nous mobilise et enlise

Nos âmes, dans une attente fébrile.


Inattendues, des flèches partout s'abattent

Soudain sur nos silhouettes qui s'ébattent

Et chacun, apeuré et acculé

Se cache dans les recoins pour prier.


Et le monde vicié par nous autre,

Que nous avons libéré des apôtres,

Se noie alors dans une pluie de mort

Qui détruit tout afin de naître encore.


Et la terre béante,

A l'aube du nouveau jour,

Attend languissante,

Les fruits de cet amour.


Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant