Les pieds trop bien plantés dans le sable des dunes,
Je patiente, insensé, que repousse la lune ;
Mon regard prend le large à l'ombre des embruns,
Cherchant à dérober d'improbables lointains.
Et les vagues déferlent et déflorent la plage ;
Et la marée étreint les traits de ton visage ;
Et le ressac mugit à mes oreilles sourdes ;
Et le vent mord et ronge encore mes mains gourdes...
Et mes orteils ne cessent d'égrainer le sable ;
Et mon regard se brouille, encor plus lamentable ;
Et les vagues emportent ton rire en cascade ;
Et le vent me perce d'encore une estocade...
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Aubes et crépuscules 1/4
PoetryToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan