Reflux

4 1 0
                                    


Les pieds trop bien plantés dans le sable des dunes,

Je patiente, insensé, que repousse la lune ;

Mon regard prend le large à l'ombre des embruns,

Cherchant à dérober d'improbables lointains.


Et les vagues déferlent et déflorent la plage ;

Et la marée étreint les traits de ton visage ;

Et le ressac mugit à mes oreilles sourdes ;

Et le vent mord et ronge encore mes mains gourdes...


Et mes orteils ne cessent d'égrainer le sable ;

Et mon regard se brouille, encor plus lamentable ;

Et les vagues emportent ton rire en cascade ;

Et le vent me perce d'encore une estocade...

Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant