Djihadiste, le dieu cagoulé

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Dieu porte une cagoule et abat dans le dos

Les enfants dans la foule et l'ami pour un mot.

Sournois, il se glisse à l'insu de ces sages

Qui laborieusement nous nourrissent d'images.


Il colore tout de rouge dans un bruit de tonnerre

Et, quand plus rien ne bouge, il s'enfuit puis se terre :

Il s'en va tout-puissant d'avoir semé la mort

Et n'attend surtout pas pour voir ce qu'il en sort !


C'est à croire que dieu n'aime que l'asticot,

Qu'il nourrit de charognes et à qui il se donne,

Emportant en martyr ses regrets, ses remords,


De sorte que le ciel peut pleurer aussitôt,

Que la mort à crier peut devenir aphone,

Dieu retourne à sa nuit d'où plus rien ne le sort.


Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant