Dieu porte une cagoule et abat dans le dos
Les enfants dans la foule et l'ami pour un mot.
Sournois, il se glisse à l'insu de ces sages
Qui laborieusement nous nourrissent d'images.
Il colore tout de rouge dans un bruit de tonnerre
Et, quand plus rien ne bouge, il s'enfuit puis se terre :
Il s'en va tout-puissant d'avoir semé la mort
Et n'attend surtout pas pour voir ce qu'il en sort !
C'est à croire que dieu n'aime que l'asticot,
Qu'il nourrit de charognes et à qui il se donne,
Emportant en martyr ses regrets, ses remords,
De sorte que le ciel peut pleurer aussitôt,
Que la mort à crier peut devenir aphone,
Dieu retourne à sa nuit d'où plus rien ne le sort.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoésieToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan