Pleuvoir des couleurs aux chaudes nuances...

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Le printemps essoufflé guettait la veuve fière :

La fumée qui s'enfuit couve un feu qui chancelle

Mais la flamme est ardente sous le sang qui appelle

Et la folie dévore les joies trop familières.


La glace était farouche et le tourment sans crainte

Mais le sang gémissant faisait gronder l'orage,

Repailletant la nuit de souvenirs d'étreintes,

De langueurs éclatantes et de confuses rages.


Le martyre est un sol vidé de toute force

Et quand le sang larmoie sous la triste habitude,

Les vertiges ravagent d'une envie trop féroce


Et le village mort et les vengeurs soupirs,

Les bâillements croulants, les froides solitudes :

Sur la tige, un bourgeon : la vie doit repartir.


Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant