Ma route ?

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Mon chemin s'étirait, droit comme une évidence,

Planté de réverbères et planté de platanes ;

L'horizon était loin, mais il était en face :

Il n'y avait qu'une route et j'étais à ma place.


Puis il y eut d'autres voies, simples sentes perdues,

Qui n'étaient pas pour moi, puisqu'elles n'étaient prévues :

Je ne ralentis pas à ces obscurs appels,

Le regard aspiré loin des vagues chandelles.


Enfin je suis sacré dans la brute lumière :

Je comprends qu'en gagnant c'est ma vie que je perds,

Que la gloire attendue était ma mise à mort...


Et la tête baissée devant mes dictateurs,

Devant leurs pouces baissés et devant leur fureur,

Je comprends un peu tard à quel point j'ai eu tort...

Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant