Il s'éveille aux côtés de l'épouse qu'il aime
Et berce le garçon, ce fruit de ce qu'ils sèment.
Un sourire, un mot doux, un baiser sur la joue,
Et le matin disperse au vent les deux époux.
Il arrive à l'école qu'il n'a pas pu quitter,
Grogné par ses élèves et jaugé par ses pairs,
Rejeté par les uns, par d'autres jalousé,
Contrôlé par le haut, tout seul en son calvaire.
Il sue de l'eau, du sang, y met toute son âme,
Toujours couvert de plaies, le cœur noyé de larmes ;
Tous les échecs sont siens : c'est qu'il manque de flamme...
La journée le désole, mais le soir le désarme :
La chaleur du foyer lui décrispe les poings ;
Un sourire, un mot doux dissipent le matin.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoésieToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan