Un visage blanc dans un miroir gris,
Éclair aveuglant au cœur de la nuit,
Brise le silence et parle à la mort.
Le soleil a froid ; encore un effort...
J'ai mon sourire noir, celui des bons jours,
Qui tremble et qui craque comme un vieux four ;
Mes mains crochues qui lacèrent le vide
S'accrochent à ma peau, s'arrachent mes rides.
L'ombre de cette aube, épaisse et collante,
Presse à mes fenêtres sa face effrayante ;
Ses rires déments claquent à mes oreilles ;
Ses mains assassines griffent mon sommeil.
Une camisole cherche à m'étouffer,
Le cri de la ville à me terrifier :
La Réalité surgit sans pareille
Et de tout son poids saigne mon sommeil.
VOUS LISEZ
Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan