Description minimaliste
Au premier plan, en bas, un fleuve presque noir occupe la scène et devient plus étroit en remontant vers l'horizon.
A l'arrière-plan, le ciel se présente à gauche en deux tiers bleu clair ponctués par un nuage blanc qui sort du cadre par le côté et dont on ne voit que la queue. A droite, le dernier tiers de ciel est envahi par un gros nuage grisâtre. L'ensemble du ciel jaunit en descendant vers la ligne d'horizon qui sépare la photographie en deux.
Au deuxième plan, formant le milieu du cliché, un pont blanc plonge son pied unique dans l'eau du fleuve tandis que son tablier horizontal vient s'accrocher sur chaque berge, herbeuse et plantée d'arbres alignés. Sur la passerelle, des passants se promènent. Partant du pilier central quatre arcs de cercle s'élancent au-dessus du tablier du pont et retournent se planter sur chaque rive pour soutenir son poids avec chaque fois une douzaine de haubans, ces câbles épais et parallèles qui s'accrochent à la passerelle. Dans l'eau, avec son ombre inversée et noire, le tout ressemble à une paire de lunettes gigantesques.
Enfin, de chaque côté, derrière les arbres qui longent les berges du fleuve, des immeubles rectangulaires et marron se dressent dans le ciel jaunâtre.
Description technique point de vue externe
La moitié basse de la photographie est presque entièrement emplie par un fleuve sombre, presque noir, qui remonte vers l'horizon pour ne plus occuper que la moitié centrale de l'image en atteignant le milieu du cliché. La surface de l'eau est ridée de vaguelettes couronnées d'écume blanche.
De chaque côté du cours d'eau, les berges herbeuses sont plantées d'arbres alignés au feuillage vert. En partie cachés par eux, des immeubles rectangulaires et marron se dressent dans un ciel bleu-jaunâtre, couvert à droite d'un gros nuage grisâtre et ponctué à gauche par la queue d'un nuage blanc qui sort du cadre.
En plein cœur de l'image, coupant celle-ci en deux moitiés égales, un pont trace une ligne horizontale avec son tablier sur lequel se promènent des passants. Un seul pied, au centre, un pilier rond et clair, plonge dans le cours d'eau. Le pont, blanc et fin, est soutenu par deux arcs de chaque côté qui, partant du milieu du pont montent puis redescendent se planter sur les rives. A chaque arc sont accrochés une douzaine de haubans, ces câbles épais et parallèles qui viennent porter le tablier du pont.
Sous le pont, sur l'eau, l'ombre du pont dessine à l'envers l'image de celui-ci, en noir, les arcs blancs et noirs formant ainsi comme une gigantesque paire de lunette dont le pilier et son ombre forment l'attache centrale, et les deux rives les branches.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoésieToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan