Rêve crépusculaire

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Quand l'aube a repoussé les ténébreux haillons
De l'horreur pourpre et forte qui chante les ombres,
L'envie, maîtresse libre, moissonne le sombre
Et ses rayons éclatent en tremblants tourbillons.

Sur ces rives blanchies où tombent les oisillons,
Où les gouttes de pluie s'habituent à l'absence,
Notre race supporte la vraie destruction
Qui fait ses provisions de froid et non de sens.

Je rêve d'un désir aux rages de fournaise
Qui réfléchit, fidèle à la prime jeunesse,
L'entrain de qui découvre en tout ce qui est dur

Non pas le crépuscule mais un beau fruit mûr.
Mais au lieu de l'envie, mais au lieu de la vie,
Il n'y a que la crainte en nos coeurs avachis.

Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant