En quête...

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La lune agonisant baigne d'un sang blafard

Cette ombre évanescente qui rampe à mes pieds.

La voie fantomatique, surgie du hasard,

Se perd sous le danger de murs enténébrés.


Agrippés aux remparts, le lierre desséché

Bruisse au souffle asthmatique d'un huis entrouvert.

Au cœur du lieu violé, j'admire à découvert

Les plus rares essences des saints les plus cachés.


Mais soudain du néant, surgissant devant moi,

Ton éclat aveuglant et son souffle mortel

Me frappent à la fois et je deviens ce roi,

Ce monarque de nuit ivre en haut de l'échelle.


Mes mains de cire pleurent mon élan brisé

Et le vent dévore mon rêve enfiévré.

Ma couche est noyée de larmes amères :

Le jardin est mort, j'ai perdu la guerre.


Aubes et crépuscules 1/4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant