Mauvaise herbe
Dans mon bac à fleurs ;
Mots acerbes
Au milieu des leurs :
Pousser droit ! Pousser droit !
Et si je ne peux pas ?
Ces murs que je découvre sont autant de barrières
Et ce toit qui m'écroule arrête ma lumière.
Fantômes... Éclats de rires, de voix...
Et moi... Sourire ? Ai-je le choix ?
Ce savoir poisse les murs,
Résonne de murmure...
Qui suis-je ? Et où ? Et pourquoi ?
Je regarde alentours : il n'y a plus que moi.
Les autres n'existent pas ;
Les ruines ont fondu ;
La colline est à plat ;
Et je suis confondu.
Il n'y avait que moi,
Rien d'autre n'était là.
La bâtisse est en moi, digérée, repensée.
Le soleil apaisé tombe mollement de mes yeux.
Le sol entre mes pieds vibre de mes pensées.
Tout le monde est en moi mais moi je suis en eux.
Mauvaise herbe
Dans mon bac à fleurs ;
Mots acerbes
Au milieu des leurs :
Pousser droit ! Pousser droit !
Et si je ne peux pas ?
VOUS LISEZ
Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan
