Le peuple en débandade pleure et crie et se cache
Et l'éléphant borné, ses oreilles en œillères,
Livre aux puissants négriers ceux qu'il trompe et arrache,
Ses amis, ses possibles, tant ses filles que ses mères.
Le Pen hisse ses bannières
Dans le sang de nos frères,
Le peuple en chie et raque,
Et j'ose pas là ma traque...
La police sans foi a perdu tout son cœur
Dans les luttes intestines qui embrasent leur cerveau
Et le peuple sans droits perd sans cesse son ardeur :
Il constate sa ruine et s'accroche aux lambeaux.
J'ose pas, fuis et me noie ;
J'entretiens mes nécroses ;
Et je pleure sous la croix
Le cadavre d'une rose.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan