Quand la nuit viendra,
Je pleurerai.
De te savoir loin de moi,
Je souffrirai.
Et je serrerai les poings dans la nuit,
Pour les caresses que je ne t'ai point données.
Et je serrerai les dents dans la nuit,
Pour les mots que je ne t'aurai pas avoués.
Quand le sommeil me consolera,
Mes yeux rougis se fermeront.
Quand l'aube terne se lèvera,
Secs et lourds, ils se rouvriront.
Et le jour passera, brouillard nauséabond.
Et les gens défileront, sans plus exister.
Et mon coeur gardera un silence glacé,
Pour célébrer héroïquement l'abandon.
Et les jours passeront, tous insupportables.
Et les gens défileront, tous impalpables.
Et mon coeur rythmera la pluie de mes larmes,
Pour pleurer ma mort, ton départ, ce grand drame.
Quand la nuit viendra,
Je pleurerai.
Quand le sommeil viendra,
Je t'oublierai... peut-être...
VOUS LISEZ
Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan