Amour, tu m'as sorti de ma tombe effrayante ;
Tu m'as rappelé à une vie tâtonnante.
Je n'attendais de la vie que sa douce fin,
De ce nouveau goût de vivre j'ai été atteint.
D'ignorée, tu m'es devenue vitale.
A mon malheur tu t'es faite fatale.
Tu t'es faite lumière
De mon être de misère.
Je me vidais de toi,
Tu m'emplissais davantage.
Mon cœur n'était que ravages,
Je ne voyais plus que toi.
Ma fée, tu as exaucé mon souhait.
L'abysse qui sur moi se refermait,
Tu m'en as tiré et l'as refermé.
Tu fais du rêve une réalité.
Si de ma folle passion je t'oppresse,
Sache que la vague de mon amour
M'engloutit de même dans sa liesse
Et m'angoisse de ses futurs vautours...
Car si notre amour est un rêve,
Je crains qu'il ne s'envole au loin,
Si, enfin, je me sens si bien
Que de soins je fasse une trêve.
Tendresse,
Tu as brisé mon armure de larmes.
Caresse,
Tu m'as fait contre moi jeter les armes.
Radieuse,
Tu rappelles à mon cœur l'existence du bonheur.
Lumineuse,
Tu éloignes de moi les tourments du malheur.
Clef de ma cage aux chagrins,
Tu m'as donné un destin.
Soleil, tu as illuminé
Le chemin de ma jeune destinée.
Beauté,
Tu rebâtis les terres brûlées de mon cœur.
Aimée,
Tu disperses par ton esprit toutes mes peurs.
Joyau de ma vie,
Unique et précieuse,
Lumière désirée,
Il ne manquait que toi,
Et à jamais je t'aime.
***
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan