Le vent ébouriffait tendrement ses enfants,
Passant ses doigts légers dans les poils et les plumes,
Sur l'écaille ou l'écorce baisant doucement
Sous les rais du soleil ou sous les pluies de lune.
La vie multipliée, la vie indivisée
Fourmillait de partout en paix et unifiée ;
Elle vibrait partout, s'enrichissait toujours,
Symbiose parfaite en un monde d'amour.
Puis l'un voulut soudain profiter du spectacle,
Grimpa sur la montagne, affrontant des obstacles,
Puis au sommet enfin savoura l'altitude.
Pour lui tout a changé tandis qu'il s'élevait :
Il devint un Homme et le reste servitude,
Perdant dans son babil la vie qu'il partageait.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesiaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan