Des lueurs électriques s'essoufflent dans l'air ;
Les esprits, de la boue, font surgir l'étincelle ;
Et leurs fougueuses mains, redevenues des ailes,
Rêvent des brasiers dans leurs feux délétères.
Les idées qui se cherchent ont des mots qui se mêlent
Et l'encre difficile tâche et manque la feuille ;
Leurs yeux cherchent la vie dans un recoin de ciel,
Mais c'est la pluie dans l'ombre et la terre est en deuil.
Dans les brumes glacées de leurs âmes timides,
La graine se fissure dans la terre humide.
Un rayon de soleil pointe sous leurs paupières.
Et dans la confusion de leur naïveté,
La vie sort de la pierre et court de tous côtés.
Dans le désert aride trône une oasis fière.
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Aubes et crépuscules 1/4
Thơ caToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan