Mes paupières serrées voient encor ces sourires
Et mes tympans pressés entendent encor les rires.
Mon foie est secoué de sanglots ironiques
A l'idée que ces gens vous sont si sympathiques.
Nous étions tous des frères quand nous nous ignorions
Et nous faisons la guerre à tous nos compagnons.
Nous défendions un rêve alors inaccessible
Et crachons désormais sur le moindre possible.
D'une main qui se tend nous ne voyons que serre
Et d'un cœur qui soupire une exaspération ;
On se cherche, on se peut, on se livre, on se perd.
Le regard se projette vers un ciel nuageux
Mais l'esprit en retombe encor plus paresseux.
La flamme a fait son temps, on attend l'extinction.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoetryToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan