Deux yeux jaunes crèvent l'eau, devant les vagues du dos qui se déguisent en tronc d'arbre mort et une très, très, très, très, très, très longue queue qui bat encore et encore la mesure de l'eau qui dort. Le dormeur, lui, ne dort pas ! Deux pattes plantées dans la vase, le ventre grondant tout doucement, deux autres pattes parées à brusquement s'élancer... et des dents et des dents et des dents et des dents pour sourire. A peine une bulle d'air. Oeil (mi-clos).
P.S. : oui, je sais, je me suis emmêlé les stylos en écrivant oeil. Mais va dire ça en face au crocodile ! C'est caïman impossible, alligator ou à raison. Du coup, ça passe ? On n'en saurien...
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Aubes et crépuscules 1/4
PoesíaToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan