Le vent dans les rameaux gémit sinistrement
Et les branches crochues jettent leur ombre étrange.
La flamme et la faux vacillent.
Le vaillant bûcheron saisit son instrument
Et s'active hardiment partout où ça l'arrange.
La flamme et la faux vacillent.
Le silence étouffant pèse sur ses errements
Mais son cœur assourdi jamais ne se dérange.
La flamme et la faux vacillent.
Sans penser à demain il sue abondamment,
Décapite sans peur les plus zélés des anges.
La flamme et la faux vacillent.
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Aubes et crépuscules 1/4
PoetryToute une vie de poésie ou toute une poésie de la vie : c'est vous qui voyez ! Poésie - De Loeuw Jonathan