Le Labyrinthe - [Emma]

20 - Jusqu'au refuge

Non non, vous ne rêvez pas, je viens bien de poster un nouveau chapitre ! Bon, j'espère qu'il sera bien parce qu'à l'instant où j'écris cette petite phrase d'intro, c'est la grosse page blanche en dessous et je n'ai tout bonnement aucune idée de ce que je vais réussir à vous pondre, donc on se retrouve à la fin du chapitre si il prend forme ! Bonne lecture :p

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Teresa et ses nouvelles copines nous emmenèrent avec elles en nous traînant jusqu'au flanc de la montagne. Je me faisais force pour ignorer leurs paroles, et les gémissements de Thomas par la même occasion. Elles n'avaient pas joué dans la délicatesse, et il me fallait toute la volonté du monde pour ne pas gémir de douleur. Je me poussais donc à réfléchir. Que voulaient-elles ? Teresa semblait hors d'elle, je ne l'avais encore jamais vu dans un tel état, et Thomas non plus, apparemment.

Lorsqu'elles se décidèrent à nous lâcher pour nous laisser marcher librement, je décidais de prendre mon temps pour me relever, fusillant du regard chacune des filles du groupe B. J'étais très agacée par ce traitement, et encore plus par le regard que nous lançait Teresa, à Thomas et moi. Le garçon aussi semblait énervé, et jetais à la brune un regard glacé.

"Ok, et maintenant ? Demanda-t-il sèchement.
- Ta gueule, et suis nous. Toi aussi, me dit-elle.
- On va où ? Demandais-je malgré moi.

Teresa poussa un grognement et ne répondit pas, se contentant de se retourner et de poursuivre sa route.

- Non, sérieux ? Pourquoi vous nous avez fait ça ? Questionnais-je.

Ce fut une des autres filles, blonde, qui me répondit.

- On vous expliquera plus tard, contentez vous d'avancer. On campera pour la nuit, et puis vous saurez."

Thomas me lança un coup d'oeil étonné, que je lui rendis. La blonde n'avait pas l'air hostile, elle avait parlé d'une voix douce, qui se voulait sans doute rassurante. Quelque chose clochait dans cette histoire, et Teresa était sans doute une des réponses à nos questions.

Le groupe B nous avait emmené jusqu'à un coin caché dans la montagne, où elles avaient l'air d'avoir déjà installé leur campement. Je ne m'attendais pas à un traitement de faveur, mais fût tout de même surprise de me voir accrochée à un tronc d'arbre, à côté de Thomas. Je n'était pas un vulgaire saucisson.

"Un bon conseil, dormez, nous ordonna une Teresa de mauvaise humeur.
- Tu peux pas nous expliquer le soucis ? Demanda Thomas qui avait l'air de plus en plus agacé de ce manège. Qu'est ce que je- qu'est ce qu'on t'as fait ?
- Ce que tu m'as fait ? Rugit-elle. Tu sais très bien ce que tu m'as fait ! Ne le nie pas, Thomas. Tu as tout gâché, ne m'oblige pas à te le rappeler.

Le brun lui lança un regard des plus étonné. Je ne voyais pas non plus de quoi elle parlait, mais peut être qu'il s'agissait de quelque chose à  laquelle je n'avais pas assisté.

- Désolé, je ne vois pas, dit-il en soupirant.
- Et moi dans l'histoire ? Demandais-je.

- Toi, c'est autre chose. Ferme là, moins t'en sauras mieux ce sera.

Je l'appréciais décidément de moins en moins.

- J'aimerai vraiment comprendre, s'enquit Thomas. Dis nous Teresa.
- Ta GUEULE ! (Elle le frappa au visage) Vous, dit-elle en s'adressant aux deux autres filles présentes autour de nous, occupez vous d'eux, j'aimerai qu'ils crient le moins possible, je part en reconnaissance histoire d'être sûre que leur copains ne nous cherchent pas.