Mon sérum d'Amour : Lui [TERMINE]

*Chapitre 18*

Il se redresse, et sans que je n'ai le temps de comprendre quoi ce soit, je me retrouve face à mon patron hyper sexy torse nu. Mes yeux sont rivés sur ce torse musclé et parfait, je suis tellement captivé que j'en oublie la raison pour laquelle, l'homme  devant moi se trouve à moitié nu.

- quand vous aurez fini de baver Lilou, on pourra peut être passer aux choses sérieuses, affirme t-il en rigolant

- quoi? Non pas du tout, enfin si...

Il rigole encore plus devant mon mal être, il se fou de moi mais j'aimerais bien voir sa réaction si je retire soudainement mes vêtements. Je rougis encore une fois, et baisse la tête, mais pas longtemps, mon regard est attiré par cet homme du moins son torse. J'ai l'impression que ça fait des années que je n'ai pas vu le corps d'un homme, bon c'est presque le cas, mais aussi bien foutu c'est la première fois. Franck était musclé, mais un peu moins, je suis sûre que Sean doit faire du sport, il doit entretenir, ses pectoraux magnifiquement bien dessiné et ses abdominaux. Mon dieu je comprends mieux pourquoi, je lui ai fait mal, il a un énorme bleu au niveau de son ventre.

Je ne réfléchis pas, et m'avance pour y poser ma main, il ne bouge pas mais je sens sa respiration s'accélérer. Je lève mes yeux pour croiser son regard, j'ai ce sentiment qui m'envahit, je me sens coupable.

- je suis désolé, je m'exprime avec les larmes aux yeux

- ce n'est pas de votre faute, et comme je vous l'ai déjà dit j'ai connu pire

- peut être mais...

- s'il vous plait Lilou, me coupe t-il

- vous êtes très têtu

- humm vous n'êtes pas mal non plus, rigole t-il

Son rire, jamais je ne pourrais me passer de l'entendre rigoler, il est si beau, et le voir heureux me gonfle le cœur. Il est loin d'être le patron tyrannique, il faut juste apprendre à le connaitre, il est un homme bien.

Ma main caresse délicatement son torse, oui on va dire que j'en profite un peu, mais tant qu'il ne dit rien ça serait dommage de ne pas en profiter. Je sens ce désirs entre nous, cette apesanteur, est tellement intense, j'en meurs encore plus d'envie, et ne pense plus à rien, juste à ce que je ressens pour lui.

Je m'avance tout doucement, et plaque mes lèvres sur les siennes, il reste quelques secondes sans bouger, sûrement sur l'effet de surprise ou peut être je me suis trompé il n'en a pas envie.

Je fera mieux de me sortir et surtout m'excuser, après tout il peut avoir changer d'avis, ou sa bimbo lui en a assez donné pour la soirée, mon cœur se serre à cette pensée, et je retire mes lèvres. Je baisse la tête et joue nerveusement avec mes doigts, honteuse, mal à l'aise, j'aimerais pouvoir m'enfuir et me cacher dans un petit trou.

- je...je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris, je...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase, que l'une de ses mains s'agrippe à ma nuque, et mes lèvres retrouvent le contact doux et chaud des siennes. Ce baiser devient tellement intense, et nos langues se rencontrent enfin, je sens immédiatement l'effet dans le bas de mon ventre. Une douleur exquise, j'ai envie de lui, de le sentir en moi, ça fait si longtemps que je n'ai pas ressenti toutes ses sensations, ce plaisir.

Nos bouches se séparent à contre cœur,  il faut bien qu'on reprenne notre souffle. Mon cœur frappe tellement fort contre ma poitrine, je reprends un peu d'oxygène, sans lâcher ses lèvres du regard, j'ai l'impression qu'elles m'appellent encore et encore.

- je vais nous préparer un petit déjeuné, dit-il à bout de souffle

Il se lève du tabouret, remets son tee-shirt, puis part dans l'immense cuisine ouverte juste à coté. Je reste sans bouger, je n'ose même pas le regarder, je crois que je viens une nouvelle fois de me ridiculiser, il n'a pas dû autant apprécier ce baiser que moi. Mon cœur se serre encore une fois, cet homme qui me colle les baskets depuis le premier jour, pour que je couche avec lui, se sauve dès que nous échangions notre premier baiser. Je ne souviens pas avoir entendu un homme se plaindre de ma manière de rouler une pelle.